Le numéro de Paris Match de cette semaine déclenche la polémique. En cause, la publication par l'hebdomadaire d'images d'un des groupe de talibans ayant participé à l'embuscade contre les soldats français le 18 août dernier. Depuis, les commentaires affluent sur le site de Paris Match sur une vidéo où Véronique de Viguerie explique les conditions de l'interview (pour tout dire, c'est moi qui ai réalisé l'interview de cette photojournaliste).
Samedi 9 août, le conflit en Ossétie s'étend au territoire géorgien. Un des photographes de Paris Match me demande de lui imprimer les dépêches AFP détaillant la situation. Il est sur le départ et souhaite savoir où en sont les combats. «Difficile à dire, il y a une bataille de chiffres entre les Russes et les Géorgiens. par contre c'est sûr qu'ils bombardent une ville pas loin de Tbilissi.» Sur le fil photo de Reuters, on voit cette image, qui sera reprise partout, d'un homme dans les décombres de son immeuble à Gori, tenant dans ses bras un de ses proches, tué par le bombardement. On dit souvent que les femmes photographes de guerre ne font pas les mêmes photos que les hommes.
Cette fois c'était dans les Balkans.Mais ils manifestaient à Paris.L'autonomie, ils ne voulaient pas en entendre parler.L'histoire, un peu dans l'autre le sens.
Un petit bout de terre anachronique qui voulait devenir indépendant.Pendant que l'autre, encore plus à l'Est faisait la guerre.Les chars russes le défendent de l'envahisseur venu de son propre pays.
A voir cette semaine, un photoreportage poignant de Thomas Dworzak (de l'agence Magnum) dans Time. Le photographe c'est rendu en Ethiopie pour couvrir la famine qui touche une nouvelle fois la corne de l'Afrique.
Encore une fois, le site Mediastorm a publié un brillant reportage multimédia. Au premier abord, le sujet peu sembler moins marquant que les précédents sur la guerre d'Irak ou au Congo. Cette fois, il s'agit de suivre deux familles vivant au même endroit à plusieurs années d'intervalle, l'une ayant remplacé l'autre.