Une veillée silencieuse en soutien à Aung San Suu Kyi et aux prisonniers politiques birmans, ce mardi 6 octobre sur le parvis de l'Hôtel de ville à Paris.
Soixante personnes assises immobiles et bâillonnées d'une croix verte ont dénoncé, ce 23 septembre à Paris, les simulacres de procès organisés en Iran et ont crié en silence l'illégitimité de M. Ahmadinejad à l'occasion de sa présence à l'assemblée générale des Nations Unies.
Dès après la révolution de 1979 en Iran, la journée de prière dite de "Ghods" avait été instaurée par Khomeiny en soutien au peuple palestinien. Les analystes les plus lucides n'ont pas manqué d'y voir des larmes de crocodile, la cause palestinienne étant devenue l'instrument de la politique étrangère de l'Iran au Proche et Moyen Orient, avec surtout un impact négatif et destructeur dans la région.
C'était un après-midi débordant d'émotions, de solidarité et d'harmonie, inoubliable pour tous ceux qui étaient présents au Champ de Mars ce samedi 25 juillet 2009 pour le déroulement de la pétition la plus longue de l'histoire, signée dans plus de 190 villes sur le globe et criant "Ahmadinjejad n'est pas le président de l'Iran".
Alors que la contestation contre le coup d'état électoral de M. Ahmadinejad continue en Iran, le samedi 25 juillet, une journée mondiale d'action, suite à l'appel de la lauréate du prix Nobel de la Paix, Shirin Ebadi, est organisée dans toutes les grandes capitales du monde en solidarité avec le peuple iranien.
Depuis l'annonce des résultats des élections présidentielles en Iran le 13 juin dernier, les iraniens manifestent pacifiquement tous les jours contre ce qu'ils considèrent comme un coup d'Etat électoral.