La nouvelle lubie de la petite bourgeoisie est le privilège blanc. C'est une falsification de l'histoire des classes populaires qui vise à nier les rapports de force entre les classes sociales.
Derrière l'embrasement des banlieues, il y a l'incompétence de la classe politique française. Petit retour sur 37 ans de réformes économiques, sociales qui ont plongé ces territoires et l'ensemble des classes populaires dans le désespoir.
La caste au pouvoir, coupée du pays, ne comprend pas la crise sanitaire actuelle. Elle n'en est pas capable, ce n'est pas dans son logiciel de pensée, elle est incapable d'appréhender le nouveau, l'imprévu. Quand ton seul projet de société est de baisser la dépense publique dans une société de chômage de masse depuis 35 ans, tu ne peux comprendre le tsunami coronavirus.
Par B_Benjamin
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Pendant que le contrôle du peuple, la mise au pas du pays avance un peu plus chaque jour, on découvre l'effroi de toute une caste. La mobilisation générale de toute la propagande disponible dans le pays au nom des libertés individuelles par un état qui les bafoue allègrement lève à nouveau le voile sur la nature parfaitement inégalitaire et autoritaire du régime actuel.
La crise des gilets jaunes est la conséquence de l'abandon de la souveraineté nationale. Et en premier lieu, de l'abandon de sa politique monétaire, au profit d'une monnaie, l'euro, qui ne peut pas fonctionner et provoque désindustrialisation, pauvreté et a engendré la révolte sociale de ces 5 derniers mois.
Le traitement de Jean-Luc Mélenchon, des Gilets Jaunes révèle-t-il un acharnement ou est-il le fonctionnement normal de la presse? La presse agit conformément à ce qu'elle doit faire, dans une économie capitaliste. Son traitement médiatique répond à ses besoins.
Le manifeste en faveur des migrants, en voulant faire de la politique politicienne passe totalement à côté de son sujet et se révèle n'être qu'un coup d'épée dans l'eau.
L'ensemble de la gauche et la France Insoumise en particulier ne peut faire l'économie, au minimum, d'un débat sur le bien fondé de l'euro, faire son bilan depuis 2002. Si elle a avancé sur la questions des traités européens, l'euro semble être aujourd'hui, au mieux un sujet secondaire, au pire un sujet totalement tabou. Or toute politique de gauche sera compromise par la monnaie commune.
Des modèles inspirent Emmanuel Macron. L'Allemagne et la Suède. Il suffirait d'appliquer leurs réformes en France pour que la croissance reparte, et le chômage baisse. Cette vision est celle de l'Union européenne, qui veut imposer cette croyance à tous les pays de l'Union sans prendre en compte leurs spécificités.