Quelques secondes à peine après nous avoir plongé dans un décor de savane sénégalaise, Bakary Diallo (Omar Sy) prend possession de l'écran, sa présence nous intime de le suivre. On comprend en très peu de frames et en encore moins de mots que dans Tirailleurs, c'est lui le patron.
« Je me rends même si je n'ai jamais reçu de convocation officielle, car mon mari ne doit pas payer pour moi. Mais il faut que tout le monde sache que mon péché originel, celui qui a déclenché cette chasse à la Femme est d'avoir écrit "État de droit aux Comores" sur une banderole.»
Réflexion poétique sur le rapport à soi, la réussite, son expression sur les réseaux sociaux, la précarité, la lutte afro-féministe et tant d'autres choses... Tant de choses difficiles qui passent mieux à l'écrit et en rimes.. Il me semble que la misère est moins pénible exprimée en vers...
Un message simple sous forme de poème qui résonne étrangement dans un monde où l’on meurt parce que l’on est juste Noir-e.
Un message simple en écho à celui de Justice pour les Noir(e)s.
On se bat alors que l'on veut Juste la Paix.
La Justice pour avoir la Paix.
Enfant, on fait l’apprentissage des liens d’attachement affectifs auprès des parents. Parfois ce contact avec l’amour est chaotique. Aux non-dits, aux distances, s’ajoutent parfois des violences. Adulte, on recherchera à reproduire cet environnement. Cela aboutit à des relations toxiques où l’on reste en oscillant entre emprise et ivresse, entre se sentir mourir puis renaître. Ou à un poème.
Suite au rassemblement historique contre le racisme et les violences policières du 2 juin 2020, une réflexion sur la figure sacrificielle imposée aux défenseuses de cette cause au premier rang desquelles, Assa Traoré.