Dans nos sociétés, la figure paternelle bénéficie souvent d’une immunité qui protège les auteurs de violences au détriment des victimes. Refuser de « protéger le père » est un acte nécessaire pour libérer une parole longtemps étouffée.
Un mot lancé sans haine, entre amis, sur la place du marché. Tout le monde rit. Rien de grave, apparemment. Mais derrière « tantouze », il n’y a pas qu’un stéréotype : il y a des vies, des corps, et des rejets. L’homophobie douce n’est pas moins violente — elle est simplement plus difficile à nommer.
Alors que l’intelligence artificielle (IA) est partout brandie comme le grand récit technologique du siècle, il est frappant de constater combien les débats qui l’entourent demeurent souvent déconnectés des réalités sociales.
La mort récente de Laurent Kupferman révèle une réalité trop souvent tue : le chemsex tue, et la réponse institutionnelle reste fragmentée et insuffisante. Ce texte appelle à une prise de conscience urgente et à une action coordonnée face à ce phénomène.
La France garantit de nombreux droits sociaux. Mais pour y accéder, il faut souvent les mériter : patience, démarches complexes et compétences administratives sont requises. Cette tribune dénonce un système qui exclut les plus vulnérables au moment où ils ont le plus besoin d’aide.
On n’attend pas des femmes qu’elles soient toujours solidaires entre elles. Pourquoi l’exiger des « Arabes » ? Derrière le mythe de « la rue arabe », c’est une forme de racisme assignataire qui persiste, sous couvert de bienveillance.
Pour comprendre comment un adolescent en est venu à poignarder une surveillante dans un collège en Haute-Marne le 10 juin 2025, il faut envisager l’histoire récente, la manière dont la violence a peu à peu été réintroduite, non seulement dans les comportements, mais aussi dans la parole politique qui structure notre société.
Par Brahim Metiba
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En déplacement au Vietnam, Emmanuel Macron est giflé par son épouse. Une scène brève, reprise par les réseaux. D’un geste, un trouble. Il est donc légitime de se demander ce que cette séquence engage.
Le 23 janvier 2025, François Bayrou lâche un mot chargé de poison : « submersion ». Derrière ce terme apparemment technique, se cache une arme rhétorique vieille comme l’extrême-droite, qui transforme des êtres humains en flots menaçants.