Le Centre tricontinental est un centre d’étude, de publication et de formation sur le développement, les rapports Nord-Sud, les enjeux de la mondialisation et les mouvements sociaux en Afrique, Asie et Amérique latine
Louvain-la-Neuve - Belgique
Le Centre tricontinental est un centre d’étude, de publication et de formation sur le développement, les rapports Nord-Sud, les enjeux de la mondialisation et les mouvements sociaux en Afrique, Asie et1…
Amérique latine.
Le CETRI a pour objectif de faire entendre des points de vue du Sud et de contribuer à une réflexion critique sur les conceptions et pratiques dominantes du développement à l’heure de la mondialisation néolibérale.
Il s’attache en particulier à la compréhension du rôle des acteurs sociaux et politiques en lutte pour la reconnaissance des droits sociaux, politiques, culturels et écologiques au Sud.
Organisation non gouvernementale fondée en 1976 et basée à Louvain-la-Neuve (Belgique), le CETRI se consacre à quatre types d’activités : étude, publication, formation et appui-conseil.
Les principaux thèmes abordés dans les travaux du CETRI ces dernières années ont trait au rôle des mouvements sociaux dans les pays du Sud, à la dynamique du mouvement altermondialiste, aux logiques et conséquences de l’aide au développement et des ajustements structurels, à l’évolution des démocraties et à la portée des alternatives sociales et politiques au Sud.
S'abonner au bulletin d'information bimensuel du CETRI : https://www.cetri.be/newsletter?lang=fr
S'abonner à la revue Alternatives Sud : https://www.cetri.be/-alternatives-sud-151
Des assassinats et des opérations policières visent les leaders des populations autochtones et les militants écologistes, alors qu’un vaste plan de déforestation et d’exploitation de l’Amazonie se prépare.
Une analyse de Laurent Delcourt, sociologue et chercheur au CETRI.
Entendue à Santiago le 25 novembre, à Bruxelles la semaine dernière, à Liège hier, et entre-temps aux quatre coins du monde, cette chorégraphie chantée sur le thème « le violeur c’est toi ! » bouscule, importune délibérément pour déchirer le silence, dénoncer les violences sexistes, l’impunité des agresseurs et l’immobilisme des autorités.
L’humanitaire est une nouvelle fois « la réponse » de l’international à la crise haïtienne. Une stratégie de pourrissement qui témoigne avant tout de la complicité avec le régime en place et contourne l’exaspération sociale des habitants.
Du Liban au Chili, d’Haïti à Hong Kong, en passant par l’Équateur, le Soudan et l’Algérie, les soulèvements au Sud se multiplient et s’intensifient. Si le déclencheur est spécifique à chaque contexte national, les ressorts sont partout les mêmes, et les modes d’organisation similaires.
« Tourismophobie », « touristophobie », les deux néologismes sont apparus ces dernières années dans la foulée d’un autre, le « surtourisme », lui-même avatar 2.0 du « tourisme de masse », boosté par l’explosion des minitrips low-costs et l’« airbnbisation » des centres-villes historiques. Qui est touristophobe, qui est tourismophobe aujourd’hui ?
En mars 2019 s’est tenue à Bangkok, en Thaïlande, une rencontre internationale de mouvements sociaux consacrée à la « justice numérique » [1]. Une soixantaine d’activistes et universitaires, issus du monde entier, y ont participé.
Entretien avec Kartini Samon, chercheuse et représentante régionale pour l’Asie de l’ONG « GRAIN » [2].
« Le sens dessus dessous de l’avenir du travail vu du Sud », un éditorial signé par Cédric Leterme, extrait de l’ouvrage L’avenir du travail vu du Sud - Critique de la « quatrième révolution industrielle paru en juin 2019 aux éditions Syllepse.
Amaya Coppens Zamora est libre ! Un soulagement énorme pour ses proches. Étudiante belgo-nicaraguayenne emprisonnée depuis le 10 septembre 2018 pour avoir manifesté contre les politiques du gouvernement du Nicaragua, elle a enfin été libérée par un régime aux abois ce 11 juin, elle et plusieurs dizaines de prisonniers politiques.
Le 31 mai, la Cour des comptes a remis le deuxième volet d’un audit accablant sur la dilapidation du fond PetroCaribe, fruit d’un accord avec le Venezuela pour le développement du pays.
Quoi qu’en disent ses gentils promoteurs, quoi qu’en pensent ses heureux bénéficiaires, l’analyse du tourisme international en tant que rapport social de domination apparaît comme l’une des approches les plus fécondes pour rendre compte de la réalité des flux, des échanges et des impacts qui le constituent.