Le Centre tricontinental est un centre d’étude, de publication et de formation sur le développement, les rapports Nord-Sud, les enjeux de la mondialisation et les mouvements sociaux en Afrique, Asie et Amérique latine
Louvain-la-Neuve - Belgique
Le Centre tricontinental est un centre d’étude, de publication et de formation sur le développement, les rapports Nord-Sud, les enjeux de la mondialisation et les mouvements sociaux en Afrique, Asie et1…
Amérique latine.
Le CETRI a pour objectif de faire entendre des points de vue du Sud et de contribuer à une réflexion critique sur les conceptions et pratiques dominantes du développement à l’heure de la mondialisation néolibérale.
Il s’attache en particulier à la compréhension du rôle des acteurs sociaux et politiques en lutte pour la reconnaissance des droits sociaux, politiques, culturels et écologiques au Sud.
Organisation non gouvernementale fondée en 1976 et basée à Louvain-la-Neuve (Belgique), le CETRI se consacre à quatre types d’activités : étude, publication, formation et appui-conseil.
Les principaux thèmes abordés dans les travaux du CETRI ces dernières années ont trait au rôle des mouvements sociaux dans les pays du Sud, à la dynamique du mouvement altermondialiste, aux logiques et conséquences de l’aide au développement et des ajustements structurels, à l’évolution des démocraties et à la portée des alternatives sociales et politiques au Sud.
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La « révolution numérique » et ses impacts sur le travail font l’objet d’une attention croissante qui reste toutefois essentiellement concentrée dans les pays du Nord. Or, ces évolutions concernent également les pays du Sud, mais selon des modalités spécifiques qui appellent des analyses et des réactions particulières.
Cette année, l’Organisation Internationale du Travail (OIT) fête ses 100 ans d’existence. L’occasion, entre autres, de clôturer une « initiative sur l’avenir du travail » lancée dès 2015 par son actuel Directeur général, le britannique Guy Ryder.
Le projet minier Casaya, dans le département de Chuquisaca, en Bolivie, est un révélateur des contradictions entre le discours gouvernemental et la pratique. Les enjeux et résistances qu’il soulève jettent une lumière crue sur la situation tant locale que nationale.
Dans une tribune d’Alternatives humanitaires, l’écrivain et humanitaire Pierre Brunel s’interrogeait sur ce qui avait peut-être été perdu d’essentiel dans la transformation de l’humanitaire en « industrie mondialisée ». Ce texte, sensible et intelligent, est symptomatique de certains des paradoxes et du hors-champ de l’humanitaire.
La production de canne à sucre en Colombie, enjeu économique majeur, est révélatrice de conditions de travail proches de l’esclavage et d’un certain modèle de développement.
L’accaparement des idéaux féministes, sous des formes et à des fins diverses, est devenu un réflexe ces dernières années. Le « au nom des droits des femmes » s’est révélé un discours légitimateur particulièrement efficace au service d’objectifs non émancipateurs. Ce constat n’est pas neuf, mais on observe toutefois aujourd’hui une tendance à la hausse des usages détournés du genre.
Les discussions qu’ont suscitées les crises nicaraguayennes et vénézuéliennes polarisent les courants de gauche, tant sur le continent latino-américain qu’en Europe. Cette polarisation tend à se cristalliser dans l’accusation d’« alliés objectifs ». Retour sur cette étrange figure.
On conçoit souvent, à raison, « l’ubérisation » du travail comme une forme de régression par rapport à l’emploi salarié classique. Mais dans les pays où celui-ci n'a jamais constitué la norme, ses conséquences peuvent se révéler plus ambiguës. C'est du moins ce que suggère une étude récente, réalisée en Indonésie sur les travailleurs d’une plate-forme de location de taxis