Nouveau couac cette semaine dans les relations francophones-flamands. L'incident se passe à Liedekerke, commune flamande de la périphérie bruxelloise. Une petite cité pavillonnaire plus que tranquille, avec ses maisons cossues, son école. Et son terrain de jeux...
C'est à Aywaille (près de Liège, entendons-nous) qu'on l'a découvert, il y a deux semaines. Un petit boîtier planqué sur la façade d'une banque, à deux pas d'une école secondaire. Il émet des ultra sons audibles uniquement par les moins de 25 ans (au-delà de cet âge, la majorité d'entre nous ne perçoit plus les fréquences supérieures à 15 000 hertz). Au bout de 10 minutes, les ados sont censés péter les plombs.
Ça y est. Après plus de neuf mois de crise, un accord gouvernemental a été trouvé. Yves Leterme (CD&V), chargé de la formation de ce gouvernement de coalition, l'a annoncé ce matin tôt, après une dernière ligne droite de pourparlers, qui ont duré plus de 21h.
Le débat anime la presse belge depuis une semaine. La Flandre pratique-t-elle la discrimination linguistique ? C'est en tout cas ce dont s'inquiète l'ONU, dans un rapport daté du 11 mars. En cause, le code flamand du logement (Wooncode), adopté en décembre 2006, qui restreint l'accès aux logements sociaux aux seuls locataires de langue néerlandaise ou à ceux qui s'engagent à l'apprendre.
Depuis une semaine, Charleroi serre les dents. La vieille cité industrielle vient d’être élue “ville la plus laide du monde”, par le quotidien néerlandais De Volkskrant. Rien que ça !