On le connaissait fuyant, vague, prudent. Surtout sur les questions de tensions communautaires. Mais, jeudi, à la Chambre, le premier ministre Yves Leterme l'a ouverte.
Seuls 9% des Flamands seraient séparatistes. En ces temps de crispation communautaire, voilà un chiffre qui a de quoi surprendre... Et faire éventuellement réfléchir sur le fossé qui sépare les politiques et l'opinion en Belgique.
Des sans-papiers enfournés par dizaines, à la chaîne, dans des fourgons de police. C'est le genre de scène qu'on pouvait voir, mardi dernier vers 17h, devant l'Office des étrangers à Bruxelles.
Que ceux qui pensaient que les Belges s'étaient enfin réconciliés se ravisent. Un mois après la formation du gouvernement fédéral, le Premier ministre Yves Leterme est sur la sellette. Et tous les partis de son gouvernement avec lui.
Depuis vendredi, Namur est pris dans la tourmente. Le quotidien Le Soir vient de publier des extraits d'un audit accablant réalisé par la société wallonne du logement (SWL) au Foyer namurois, société de logements sociaux. Verdict : le Foyer mène une politique d'attribution des logements sur la base de l'origine.
Pour laisser la porte ouverte au dialogue, rien de tel qu'un petit cale-porte. Le designer liégeois Pascal Koch vient de concevoir les premiers cale-portes communautaires, nommés" l'union fait la force" (devise de l'Etat belge), destinés à "ouvrir les frontières et favoriser la discussion".
Le poisson semblait énorme. La blague trop monumentale pour qu'on l'avale. Le 1er avril, donc, le PS belge, parti membre du gouvernement Leterme, annonce qu'il va créer un "cabinet fantôme" pour surveiller... le gouvernement. Hein ? Des membres d'un gouvernement qui créent un bout de gouvernement dans le gouvernement pour surveiller le gouvernement ... ?