
Christine Marcandier
Littérature
Paris
Sa biographie
Professeur des universités (littérature française). Journaliste littéraire à Mediapart (2011-2015) et désormais sur diacritik.com
Ses éditions
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Articles d'éditions
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Édition Bookclub
Nous aurons de l’or
Jean-Eric Boulin a fait irruption sur la scène littéraire en 2006, avec un Supplément au roman national en rupture avec nombres de codes compassés et frileux. Le compromis comme la prudence sont des mots inconnus de sa prose nerveuse et politique. La littérature française ? Il ne s’y reconnaît pas. La France ? « le pays le plus triste du monde », un pays qui se meurt de ses peurs. Tout passe au crible de son énergie, la presse, les élites, Hollande, la classe politique dans son ensemble et cette société française, repliée sur un passé mal digéré. -
Édition Bookclub
Deux garçons
L’écriture d’Hervé Guibert est en partie liée au passé : le reconstituer, retrouver sa trame, la « trace merveilleuse » d’un secret, le rendre présent. Parmi les événements réels mis en récit dans sa vaste entreprise de fictionnalisation du moi, l’enfance à La Rochelle, la passion du théâtre à « la Croco », Philippe. -
Édition Les mains dans les poches
Le journalisme, de Balzac à aujourd’hui
De Balzac, on connaît généralement la Comédie Humaine, des personnages et romans, une œuvre prométhéenne, une ambition démesurée, des entreprises saugrenues (faire pousser des ananas dans les Jardies). Sans doute sait-on aussi qu’il fut journaliste. Mais Balzac ne s’est pas contenté d’être un vulgaire « marchand de phrases », il a accompagné les mutations de l’ère médiatique naissante, participé à la révolution du roman-feuilleton en 1836 et il fut un patron de presse. -
Édition Les mains dans les poches
Le fil des poches, hiver 2014
Nous (Dominique, Sophie, Antoine, Vincent et moi) en avons parlé en grand format, souvent rencontré leurs auteurs : ces livres paraissent en poche, sélection. -
Édition Bookclub
La seule fin heureuse pour une histoire d’amour, c’est un accident
Il est des titres qui sont, déjà, des romans. La seule fin heureuse pour une histoire d’amour est de ceux-là, programme et creuset d’un récit sidérant, prolongé au chapitre II, sous forme de révélation onirique : « Un jour tu comprendras que la seule fin heureuse possible pour une histoire d’amour, c’est un accident sans survivants. Oui, Shunsuke, ma tête de pioche, mon petit fugu débile : un accident sans survivants ». -
Édition Bookclub
Le monstre chante toujours
La revue Le Chant du monstre poursuit son accompagnement de la « création littéraire » et sa quête de « curiosités graphiques », toujours fidèle à son double sous-titre programmatique, pour un riche n° 3. -
Édition Bookclub
Manuel Candré, Variations Sands
Ecrire, n’est-ce pas toujours se situer dans une filiation, un « qui suis-je ? », interrogation d’une identité comme d’une inspiration ? Ecrire n’est-ce pas d’abord avoir lu ? Le Portique du front de mer de Manuel Candré énonce sa source : la découverte séminale, vingt ans plus tôt, de Vermilion Sands de Ballard et les « paysages intérieurs que sa lecture a fait lever en moi ». -
Édition Bookclub
Tony Hogan m’a payé un ice-cream soda avant de me piquer maman
Le titre du premier roman de Kerry Hudson est déjà un roman. L’annonce d’un rapport singulier au genre comme au monde, des mots qui jaillissent, tout ensemble acidulés et désespérés. Tony Hogan m’a payé un ice-cream soda avant de me piquer maman pourrait n’être qu’un titre fabuleux, c’est un fabuleux roman. -
Édition Bookclub
Corps à l’écart
« Il n’avait jamais vu un lieu pareil. Une espèce de micro-communauté adossée à un tas d’ordures d’une taille exceptionnelle » : dans une vaste décharge à l’écart de la Ville, un groupe survit en triant les déchets. « Fourmis laborieuses à la recherche d'un Eldorado perdu », adultes et adolescents recyclent, réparent et vendent, jusqu’au jour où un incendie se déclare, révélant un vaste trafic de déchets toxiques et une mafia des « poisons industriels ». -
Édition Bookclub
« L’aéroport est le laboratoire du futur » : l’exemple easyJet
En quoi les vols low cost ont-ils bouleversé notre rapport à l’espace et au temps ? Aujourd’hui « l’idée ne viendrait à personne de raconter un vol ». C’est pourtant au cœur de cette banalité que plonge Alexandre Friederich, à travers une compagnie qui en a fait son argument commercial depuis 1995 et contribue à produire « un homme nouveau, un homme naïf, égaré et soumis, au comportement industriel ».
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