Constatant un nombre croissant de gens en situation de grande précarité pour l'accès à un toit à Bourges, le Codac (Commando On Dort Au Chaud) s'est constitué pour alerter sur la situation et dénoncer1…
le manque de moyens des structures d'aide au logement. Le collectif s'est constitué en plein hiver 2016 alors que de nombreuses personnes étaient refoulées des abris de nuit à Bourges. Depuis, des dizaines d'habitants se sont rassemblés pour héberger les personnes sans logement, ni nourriture et ainsi pallier l'irresponsabilité de l'Etat.
Nous réclamons l’octroi d'un hébergement continu et la satisfaction des besoins primaires de quiconque se trouve dans le besoin, notamment pour les demandeurs d'asile, migrants et sans papier à qui on refuse ces droits. Chaque personne doit avoir le droit à un toit et ne pas être dans une précarité quotidienne.
Nous luttons également contre la politique de tri expéditive mise en place par l'Etat ayant pour objectif d'expulser les migrant-es.
Mercredi 20 décembre, à 10 h 30, Adama Traoré a été arrêté au commissariat de Bourges pour être transféré dans un Centre de Rétention Administrative (malgré que cette pratique soit déclarée illégale) et sera expulsé jeudi matin vers l'Italie.
Le Collectif pour une Nation Refuge a appelé à organiser une manifestation dans toute la France pour dire stop à la politique d'Etat conduisant à une crise de l'accueil. De 10 à 17h, les demandeurs d'asile du PRAHDA notamment, seront devant l'ancienne MCB à Bourges, place Séreaucourt.
Les demandeurs d'asile du PRAHDA de Bourges ont courageusement organisé une marche jusqu'à la préfecture pour remettre une lettre en forme d'appel à l'aide à la préfete du Cher, Catherine Ferrier. Il lui a été expliqué l'incapacité et le refus de l'Etat italien de prendre en charge les demandes d'asile des dublinés venus de France.
Une soixantaine d’hommes logés dans l’ancien Formule 1 dans le cadre du programme d’accueil et d’hébergement des demandeurs d’asile (Prahda) dénonçaient hier leurs conditions de vie et, plus largement, la procédure Dublin.
Ils ont fui des violences et en subissent de nouvelles dans l'indifférence et l'isolement alors qu'ils cherchaient un refuge et la solidarité. Le 27 novembre, des demandeurs d'asile vivant dans des conditions déplorables près de Bourges, ont marché jusqu'à la Préfecture du Cher de leur propre initiative afin de remettre une lettre écrite collectivement à Catherine Ferrier, préfète du département.
Lundi 27 novembre, des demandeurs d'asile vivant dans des conditions déplorables près de Bourges, marcheront jusqu'à la Préfecture du Cher de leur propre initiative afin de remettre une lettre écrite collectivement à Catherine Ferrier, préfète du département.
Huit demandeurs d'asile ont été expulsés violemment de leur logement à Bourges par France Loire, bailleur dit "social", et la police nationale. En parallèle, 99 personnes sont entrées dans la machine à expulser mise en place par l'Etat nommée Prahda et installée dans l'ex-hôtel Formule 1 du Subdray. Mobilisons-nous.
La police nationale et France Loire, bailleur dit "social', ont expulsé, le 15 septembre à 6h du matin, les demandeurs d'asile hébergés dans deux appartements abandonnés occupés depuis début août à Bourges. L'Etat expulse et déloge des personnes qui avaient enfin trouvé un lieu où un semblant de vie normale commençait à éclore.
Alors que toujours plus de personnes se retrouvent à la rue, le Codac a procédé, le 1er août 2017, à l'occupation de logements vacants à Bourges (Cher).