21 septembre 2010 : Sakineh Mohammadi Asthiani, jeune femme iranienne accusée, après un adultère, du meurtre de son mari, voyait sa peine de mort par lapidation commuée en prison à perpétuité.
Il y avait, indubitablement, quelque chose d’éminemment émouvant – une sorte de grandeur tragique, non dénuée de panache, et solitaire – dans la confession publique à laquelle Dominique Strauss-Kahn, certes blessé mais toujours digne, s’est livré, ce dimanche 18 septembre 2011, lors du 20 heures de TF1.
L'affaire DSK ne connaît décidément pas de trêve. Au contraire : entre l'offensive médiatique de Nafissatou Diallo, à New York, et la récente plainte de Tristane Banon, à Paris, elle continue, malgré les vacances, à agiter, aux quatre coins de la planète, le monde politico-judiciaire. Bref : c'est, encore et toujours, le feuilleton de l'été !
Il est, aujourd’hui, un paradoxe difficilement concevable pour un philosophe épris de rigueur conceptuelle : c’est que notre monde, qui ne s’est jamais révélé aussi complexe qu’en cette époque contemporaine, se voit de plus en plus analysé à partir de catégories intellectuelles toujours plus simples, sinon simplistes et, donc, exagérément simplificatrices au regard du réel.