S'il est un point, au regard de la Libye d'aujourd'hui, sur lequel tout authentique démocrate ne peut que concorder, par-delà les doutes certes légitimes qui ne manqueront de l'assiéger quant aux véritables motivations de l'actuelle opération militaire en ce pays, c'est que son leader, Mouammar Kadhafi, est un effroyable tyran qui, si l'Occident n'était pas intervenu, aurait mis à feu et à sang, animé par une intarissable soif de vengeance, Benghazi, siège de l'opposition à ce terrible régime.
Ainsi la communauté internationale, sur base d’une résolution (portant le numéro 1973) votée à l’unanimité par le Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations-Unies, a-t-elle décidé d’intervenir militairement en Libye, à partir de ce samedi 19 mars 2011, afin d’y mettre enfin un terme aux crimes perpétrés sur sa propre population, et en toute impunité jusqu’à ce jour, par ce fou furieux, dangereux psychopathe à la limité de la démence et même terroriste avéré, de Kadhafi.
Rarement discours de chef d'Etat aura-t-il été autant attendu, par un peuple tout entier, que celui prononcé, ce jeudi 10 février 2011, par Hosni Moubarak, président d'un pays, l'Egypte, en train d'accomplir, grâce à une jeunesse éperdument éprise de liberté démocratique, une révolution historique au sein du monde arabo-musulman.
Nombreux sont les observateurs, dans le monde occidental, à considérer les actuelles révolutions tunisienne et égyptienne de même empreinte sociologique. C'est là une grave erreur de jugement politique tout autant que de perspective historique.