POUR L'INTERRUPTION DE CETTE PARODIE DE JUSTICE ET LA LIBERATION DE SAKINEH Ainsi, ce dimanche 25 décembre 2011, jour de Noël pour les chrétiens du monde entier, la justice de la République Islamique d'Iran, vient-elle de déclarer, par la voix du responsable judiciaire de la province d'Azerbaïdjan-Oriental, Malek Ajdar Sharifi, que la peine de mort par lapidation de Sakineh Mohammadi-Ashtiani, condamnation prononcée en 2006 mais suspendue en 2010 grâce aux heureux effets d'une indignation alors planétaire, pourrait se voir finalement commuée, « faute de moyens pour l'appliquer concrètement », en pendaison
Les tempêtes qui s'abattent ces jours-ci sur Liège ne sont rien en comparaison de la tristesse qui se déverse, depuis ce tragique 13 décembre 2011, jour où un tueur fou faucha la vie de cinq innocents, sur ses habitants endeuillés: il pleure dans leur cœur plus qu'il ne pleut sur la ville, aurait dit, s'il avait pu les contempler en ces heures transies de désolation plus que de froid, un poète nommé Verlaine.
C'était le 12 juillet 1993, très exactement : ce jour-là, le citoyen italien que je suis officiellement, et que j'ai toujours voulu rester malgré cette culture française dans laquelle je suis né, laissait Milan, chef-lieu de la Lombardie et capitale économique de l'Italie, où j'habitais depuis un peu plus d'une dizaine d'années, pour s'en retourner vivre à Paris, berceau historique des Lumières et, comme tel, idéale patrie des droits de l'homme.
Un nouveau cri résonne, fracassant, dans les couloirs de la mort d'un pénitencier américain : celui de Henry (Hank) Skinner, condamné à la peine capitale pour un triple meurtre (celui, le soir du Nouvel An 1993, de son ancienne compagne et des deux fils de celle-ci) dont il s'est toujours dit innocent,