
deborahderobertis
Artiste-conceptuelle-performeuse
Sa biographie
Deborah de Robertis, est une artiste de père Italien et de mère française, née en 1984 au Luxembourg. Vidéaste et performeuse, elle vit et travaille entre la France, Bruxelles.Ses performances s’inscrivent dans l’histoire visuelle de l’art féministe, formulant un discours sur ce qu’elle nomme « l’œil1…
du sexe » à partir de la matérialité du corps identifié comme féminin. Sa démarche consiste à donner une nouvelle interprétation aux œuvres des « grands maîtres » produisant une image incarnée. Chez De Robertis la nudité est considérée comme l’interprétation esthétique/politique d’une œuvre artistique, ou, plus précisément, du sujet dit « féminin » de cette œuvre (le modèle) et de son rapport au public. De Robertis a réalisé de nombreuses performances en Europe, entre autres en 2014 au Musée d’Orsay réinterprétant l’Origine du monde de Courbet, en 2016 devant L’Olympia de Manet, en 2017 au Louvre devant La Joconde de Léonard De Vinci, en 2018 à Lourdes et sur 2018 sur les Champs-Elysées, en 2019 au parlement Européen et la plus récente sur la place Vauban visant la statue du Maréchal Gallieni, s’attaquant ainsi à la violence patriarcale et coloniale. Biographie: Fabienne Dumont
Son blog
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Le blog de Deborah De Robertis
Ses billets de blog
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Biennale of Woman in Art
WIA Deborah de Robertis & Jemima Kulumba © Deborah de Robertis, photo Shady Gohary
Discours prononcé lors de mon invitation en tant que marraine à la Biennale of Woman in Art. -
Il ne reste que le sang
performance "Le viol du pouvoir" © Deborah de Robertis
Ce texte a été écrit le jour où la trêve a été annoncée. Je l'ai terminé ce 25 novembre, jour de la journée internationale contre les violences faites aux femmes. C'est un cri contre la VIOLENCE PATRIARCALE. Je joins ma voix à toutes celles et ceux qui en subissent la violence partout dans le monde. -
Du proxénétisme artistique au féminisme institutionnel post #metoo?
Résidence Abbaye de Neimënster, séance de travail © Rui Henriques/Neimënster
Mon "corps qui regarde", tel que s'y réfère la philosophe Geneviève Fraisse, est une caméra qui met à nu l'institution. Ces mots s'adressent aux femmes du monde de l'art: Ouvrir mon sexe, c'est ouvrir ma bouche. -
Le viol du pouvoir, une performance par Deborah de Robertis
STATEMENT: La statue place Vauban, exhibant vulgairement son architecture phallique, est la représentation du Patriarche : un colon qui utilise littéralement 4 femmes comme piédestal pour exhiber impunément son crime. Les Mariannes lui tournent le dos et violent son effigie. Vidéo de la performance: https://vimeo.com/manage/videos/713256938