Allocution télévisée prononcée à Athènes le 1er juillet 2015 par le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, en prévision du référendum du dimanche 5 juillet.
Après l'annonce par le Premier ministre grec de la tenue, le 5 juillet prochain, d'un référendum sur les propositions des "Institutions" (FMI, BCE, Commission), le refus de l'Eurogroupe de prolonger pour quelques jours le programme d'aide à la Grèce, la décision de la Banque Centrale Européenne de ne pas relever le plafond de liquidités d'urgence octroyées aux banques helléniques et la tenue à Athènes d'un Conseil de stabilité financière, Alexis Tsipras a annoncé, dimanche 28 juin, que les banques seraient temporairement fermées à partir de lundi. Traduction de son adresse au peuple grec, retransmise par la première chaîne de télévision publique (ERT1).
Dans la nuit du vendredi 26 au samedi 27 juin, le Premier ministre grec Alexis Tsipras a annoncé, dans une adresse au peuple retransmise par la chaîne de télévision publique (ERT), la tenue d'un référendum sur les propositions faites à la Grèce par les "Institutions" (FMI, BCE, Commission européenne) dans le cadre des négociations sur la dette. Traduction.
Intervention d’Alexis Tsipras, Premier ministre grec, devant le groupe parlementaire de Syriza (parti de la gauche radicale), mardi 16 juin 2015 (extraits).
Les rumeurs d’élections distillées depuis deux jours par les créanciers de la Grèce, l’inquiétude pour les «Grecs qui souffrent» exprimée avant-hier sur les ondes d’une radio française par le président de la Commission (qui a bien pris soin d’ajouter que c’était du «peuple» qu’il se souciait, et non de son «gouvernement» ni de son «Parlement»), la récente douche froide de Bruxelles (la délégation hellénique face à des interlocuteurs expliquant qu’ils n’avaient pas mandat pour négocier, l’interruption consécutive de cette réunion au bout de 45 minutes), le report des négociations à la fin juin, la campagne de dénigrement du gouvernement grec orchestrée par le FMI, la Commission européenne et les principaux quotidiens allemands et français («Die Welt», «Bild», «Le Figaro», «Le Monde»), campagne à laquelle le chef de file des sociaux-démocrates allemands vient d’apporter une lourde pierre et dont l’intensité a manifestement franchi un cap depuis deux ou trois jours ― tout cela, combiné à la fuite des capitaux en cours et à l’effondrement de la Bourse d’Athènes, montre que ce à quoi nous assistons aujourd’hui n’est rien d’autre qu’une tentative de coup d’État financier et politique perpétrée contre le gouvernement grec, un gouvernement élu par le peuple il y a à peine moins de cinq mois.
{échos d’un débat avec Eric Noiré entamé à l’occasion du discours prononcé par Alexis Tsipras devant l’Assemblée nationale grecque, le 5 juin 2015, débat qui peut être suivi ici et là}
Discours prononcé dans le cadre du débat parlementaire tenu à la demande du Premier ministre grec Alexis Tsipras, en vertu de l’article 124Α du règlement de l’Assemblée, dans le but d’informer les membres du Parlement hellénique sur les négociations en cours.