Le mot laïcité a été élu mot de l'année 2015 par un jury de spécialistes lors du Festival du mot, à la Charité-sur-Loire dans la Nièvre. Pour autant, ses interprétations sont multiples et sa définition…
l'enjeu de querelles politiques. Si la notion est intelligible, elle n'exclut pas cependant des interprétations divergentes ayant pour but d'infléchir le principe. Cette entreprise de récupération du mot laïcité participe d'une volonté de dénaturation du concept dans des traductions très diverses et parfois antinomiques.
Cet abc de la laïcité est un manuel illustré destiné à tous les citoyens : communauté édu cative, parents, personnels d'éducation, élèves... pour comprendre, s'approprier et vivre la laïcité.
http://www.abc-de-la-laicite.com/
La loi du 9 décembre 1905 est Institutionnalisée sous l’intitulé « Loi de séparation des Églises et de l’État ». Cependant, la séparation n’est pas la finalité mais la condition nécessaire à l’application rigoureuse et scrupuleuse du principe de neutralité de l’État pour assurer la garantie essentielle de la liberté des citoyens et, en premier lieu, la liberté de conscience.
La nature de la sortie scolaire n’est-elle pas, avant tout une activité d’enseignement ?
C‘est bien de la nature de l’activité dont il est question pour une sortie scolaire. C’est ici une activité d’enseignement comme l’indique la Circulaire n°99-136 du 21 septembre 1999 relative à l'organisation des sorties scolaires.
Dans le vaste mouvement de reconquête ecclésiastique actuel, hors du terrain direct de l’enseignement, l’accueil des tout petits s’est ainsi révélé, un front de tout premier choix, un enjeu fondamental sur lequel la hiérarchie catholique française, s’est immédiatement positionnée
LE GRAND DEBAT
Une proposition pour faire gagner à l’Etat et aux collectivités locales 12 à 13 milliards d’euros chaque année.
Dans cette question de la Lettre à tous les français Emmanuel MACRON demande :
• Quelles sont les économies qui vous semblent prioritaires à faire ?
• Faut-il supprimer certains services publics qui seraient dépassés ou trop chers par rapport à leur utilité ?
On assiste aussi dans l’éducation, lors de cette campagne présidentielle à des propositions de désinstitutionalisation. Le citoyen serait réduit au consommateur. En favorisant outrageusement la concurrence, la puissance publique ne contribue-t-elle pas au consumérisme et au démantèlement de l’institution Ecole pour l’inscrire dans la sphère marchande ?
Monique Cabotte-Carillon Présidente de l’association nationale C.E.D.E.C (Chrétiens pour une Église Dégagée de l’école Confessionnelle) et auteur du livre Citoyens d'abord, croyants peut-être, laïques toujours. L’Harmattan
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