Cette édition va permettre une intéraction entre les personnes en Palestine et en Israël et toutes celles et ceux qui, de France, se posent les mêmes questions.
De plus en plus de personnes souhaitent
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se rendre sur place, se demandent ce qui s'y passe vraiment. Nous avons décidé d'y aller, de rencontrer beaucoup de monde, du 10 au 23 avril 2011. Nous avons choisi de passer la nuit chez l'habitant, pour une meilleure compréhension et appréhension de ces réalités complexes. Vous saurez tout de qu'on aura vu, ou entendu de Palestine et d'Israël.
Par Anissa.Il est environ quatorze heures quarante cinq quand le car stationne sur le parking donnant accès à la mer morte. La chaleur est écrasante à Jéricho et nos sacs a dos plus chargés que d’habitude : maillots de bain pour certains, paréo pour d’autres, empressement de découvrir ce lieu mythique pour tous.
Par Nour et Samia. Comme tous les jours, de bon matin, notre lieu de rendez-vous est la Place des Lions de Ramallah au petit bar ou les jus de fruits pressés sont si bons. Notre objectif de la journée était d’aller rencontrer le maire de Nazareth pour discuter de la vie politique et en particulier des impacts sur les relations israélo-palestiniennes.
Lorsque le Consulat de France m'a annoncé que j'avais reçu l'autorisation de rendre visite à Salah Hamouri, l'émotion l'a disputé à l'excitation. Salah Hamouri? Ce jeune Français est incarcéréarbitrairement par Israël depuis près de 7 ans au seul motif qu'il aurait eu l'intention de commettre un crime, chose que la justice israélienne n'a jamaispu démontrer.
Rencontre avec Fadwa Barghouti. Il est onze heures quand Fadwa Barghouti nous reçoit dans ses nouveaux locaux, situés en face de la Mouqataa où repose Yasser Arafat. Cette belle femme d’une quarantaine d’années aux yeux clairs et élégamment habillée est la femme du plus célèbre prisonnier politique de Palestine.
Pour la plupart des Observacteurs, la première rencontre avec Israel a eu lieu à l'aéroport de Tel Aviv, dans la nuit du 11 avril, sous les traits des policiers aux frontières et à l'abri d'une salle de rétention. Les premiers d'entre nous, arrivés à 00h30, n'ont pu être autorisés à entrer sur le territoire qu'à 7h30. Certains ont même du dormir à même le sol.
Demain, à Paris, nous nous verrons, tous ensemble avant le grand départ. Les uns et les autres vont ainsi avoir la dernière occasion de livrer leurs appréhensions mêlées à une intense excitation.