Est-ce un tocsin ? Ou bien le glas de notre démocratie ?
La frénésie du jour est au vote d’une loi contre le « séparatisme musulman ».
Comment ça ? Les musulmans ont repris la Septimanie ? Le massif des Maures ? L’Aquitaine ? Menacent-ils Poitiers derechef ? Rien de tout cela. Aux dernières nouvelles, on aurait signalé quelques tentes occupées par des Irakiens et des Afghans souffrant le martyr pour passer outre-manche (et ne plus nous revoir) et quelques bateaux gonflables, dégonflés, à la dérive, au large de Lampedusa et du rocher de Gibraltar : plus de Syriens ni d’Africains à bord. Dieu merci. On est déjà assez occupé avec des sujets d’une importance autrement plus vitale : le Covid 19 déviant et les certificats de virginité des « beurettes », candidates au mariage traditionnel. C’est un scandale, ces musulmans ! Ils ne respectent pas notre laïcité ni les règles communes de la République : ils en sont à exiger, pour le mariage, des filles voilées et non oblitérées : où est l’égalité républicaine, bon sang ? Les soudards ! Ils pratiquent le séparatisme en deux : forçant le passage, ils tranchent dans le vif.
Après François Puponi, Georges Bensoussan, Renaud Camus, la jolie mademoiselle Le Pen, sa tante et son grand-père, voilà M. le Président de la République lui-même qui, du haut de sa nacelle, montre du doigt nos compatriotes musulmans courbant déjà le dos dans l’attente de « la volée de bois vert » en perspective. Gambetta de la 5ième République, il parodie celui d’avant la proclamation de la 3ième. Eh oui, la parodie et la caricature, c’est tout ce qui reste dans les silos idéologiques de la République. « Le séparatisme, voilà l’ennemi ! » cria-t-il, dans son discours de Mulhouse, le 18 février 2020. Un an après, la « chose » est dans les mains de l’Assemblée Nationale.
Quelle déshonorante besogne que celle qui échoit à notre Assemblée Nationale : on lui demande de couvrir d’une pellicule de marbre républicain la violation du principe d’égalité des citoyens devant la loi tel que proclamé par notre Constitution – proclamé par son préambule et paraphé dans les accords internationaux, sous la protection de son article 55.
Quelle déshonorante besogne, en effet, que celle qui consiste à stigmatiser encore et toujours nos compatriotes musulmans dans leur religion - sous le regard de leurs enfants, témoins de leur humiliation au quotidien et sous le regard du monde médusé. Où en est arrivée la France ? Voilà 31 ans que les lobbies des intérêts particularistes - poissons-pilotes devenus indispensables à notre classe politique- les enferment sadiquement dans l’opprobre hérité de notre histoire coloniale mensongère et les élucubrations salafistes d’une poignée de leurs coreligionnaires irresponsables.
Voulez-vous vraiment nous débarrasser des salafistes qui, selon nos services de renseignements, vivent de trafics en tous genres et en particulier du trafic de drogue ? Affectez, dans le département concerné, un binôme de juges d’instruction : un chargé du terrorisme et du crime crapuleux, l’autre du volet financier. En tarissant « leur manne », vous supprimerez cette nuisance et gagnerez, ne vous en déplaise, la reconnaissance des habitants de ces quartiers que la République a abandonnés. Mais le voulez-vous vraiment ? L’islamisme, n’est-ce pas plutôt ce désormais outil de gouvernance, un épouvantail bien commode, qui a le pouvoir de détourner durablement l’attention du citoyen lambda des causes réelles de sa douleur ?
Quoi ? On serait capable d’aller chercher l’islamiste au Mali mais pas dans nos banlieues ?
Oui, parce que la volonté est là : en Afrique, nous nous devons de sanctuariser les mines d’uranium d’Areva ; non, parce que la volonté est là : nos banlieues doivent demeurer sous haute tension pour fournir l’énergie indispensable aux moulins à parlotes de notre politique intérieure.
Pour être honnête, le gardien de la Constitution Emmanuel Macron hérite d’une situation bien putride. Les gardiens de la Constitution, qui l’ont précédé, sont responsables de cette situation, plus que lui, quoi qu’il en soit.
Maître Dupont-Moretti, talentueux avocat des causes désespérées, à l’intelligence fulgurante, devenu Ministre de la Justice par ambition légitime, ( censuré ), a parfaitement compris la situation. Il court déjà aux remparts (enfin … il y monte) pour camper le rôle de l’oracle qui, la poudre-aux-yeux aidant, anesthésie l’assistance et assène, mine de rien, sans même un souris, l’hilarante évidence selon laquelle « les méchants salafistes poussent dans les bras des djihadistes les petits musulmans de France ». Il omet, pudiquement sans doute, de dire que les sergents recruteurs sont d’abord notre politique intérieure et le sort fait depuis toujours aux musulmans de France.
« Prends-moi pour ce que je suis » dirait Robert, n’est-ce pas plutôt l’humiliation quotidienne lue dans le regard de son père qui pousse le petit Mohamed, le petit Mamadou dans les bras « affectueux du Djihad », donc dans ceux de la mort ?
L’Assemblée Nationale s’en est donc saisie, et a entrepris de ramper vers un apartheid de fait, plutôt que d’en appeler à l’arbitrage de la Cour Constitutionnelle. Le citoyen lambda que je suis persiste et signe, il y a violation de la Constitution ainsi que je l’ai démontré dans la lettre recommandée avec accusé de réception adressée au Président Emmanuel Macron – laquelle a été publiée en lettre ouverte [2] sur le club Mediapart et adressée à la Ligue des Droits de l’Homme, à toutes fins utiles .
Qu’ont-ils fait de la France, les inconséquents : il y a 20 ans encore , le Français était accueilli à bras ouverts , choyé , admiré , à Tachkent , à Brunei , à Dar el Salam, comme à Mascate et Constantine . Oui Constantine, ces Algériens que l’on dit le couteau entre les dents, même eux, malgré les feux mal éteints de l’Histoire ; Il est vrai que la guerre civile les a ramenés à la réalité des hommes : il n’y a rien de mieux que le respect mutuel.
Aujourd’hui, tout le monde se dit laïque. La laïcité, on s’en gargarise. On la convoque pour mieux la biaiser. Dans la bouche de certains, elle devient le « fusil à canon coudé », des bien planqués, pour tirer - sans relâche, depuis 1989 et le « foulard du CES de CREIL »- sur les musulmans de France en criant « salafistes, djihadistes », et ce, au mépris de la loi du 09 déc. 1905 - loi pourtant sous la protection directe de la Constitution de la République.
31 ans… la duplicité a de la constance, c’est le moins que l’on puisse dire : on attaque les méchants islamistes avec des arguments qui salissent tous les musulmans et qu’on espère pouvoir invoquer contre tous pour les inscrire tous dans l’opprobre : un fumier électoraliste propitiatoire de tous les excès (demandez aux juifs, ils en portent encore le stigmate dans leur âme [1]). Dire que les islamistes sont une cinquième colonne dans le flanc de la République et généraliser aussitôt à l’islam de France, c’est un tour de passe-passe que les politiques pratiquent depuis toujours : cette généralisation veut dire « Frappez tous ceux qui vous paraissent ne pas rentrer dans le moule ; s’ils ne sont pas encore vos adversaires électoraux, ils le deviendront … ».
L’alpha et l’oméga aujourd’hui consistent à polariser le champ politique national avec, d’un côté le déjà candidat Emmanuel Macron et de l’autre Marine Le Pen et rien au milieu (à l’exception des insoumis peut-être, enfin tant qu’on n’a pas trouvé un biais contre Mélenchon, l’avenir le dira).
Au début du 20ième siècle, une période semblable à la nôtre par bien des côtés, les hommes politiques républicains - tous, même Émile Combes et Ferdinand Buisson – avançaient avec en étendard le mot « concordat ». On ressortait les vieux dossiers, les articles des lois de 1792 à 1794 (pourtant abrogés), les implications syllogistiques acrobatiques du père Camille Pelletan : « nous sommes profondément attachés au concordat. Or il n’y a rien dans le concordat qui concerne les moines. Donc c’est être conforme au concordat que de proscrire les moines ». Cet argumentaire spécieux fut le bras de levier de prédilection lors de l’exclusion des ordres religieux entre 1901 et 1904.
Bref, tous avançaient, le dieu « concordat » à la bouche et la main sur le cœur, pour mieux tromper leur monde ; c’est la même chose, aujourd’hui, sauf que le mot « laïcité » a remplacé le mot « concordat ».
Waldeck-Rousseau avait fait montre d’une belle maîtrise en matière de duplicité électoraliste : feignant la fidélité au concordat, il disait ne s’attaquer qu’aux moines antirépublicains : les assomptionnistes. Coupables de lèse-République, ces derniers s’étaient mêlés des législatives de 1898, et, scandale insigne, avaient réussi à faire élire une trentaine de députés. La vengeance des républicains fut forcenée, dans les mains d’un Émile Combes, plus ondoyante dans celles de Waldeck-Rousseau - père de la loi de 1901, sur les associations.
Il semblerait que le déjà candidat Emmanuel Macron ait choisi le « doigté » d’un Waldeck-Rousseau.
Le 18 février 2020, à Mulhouse, M. le Président de la République nous donna sa définition du séparatisme dans une manière de texte à double entrée : le sentiment d’être agressé y demeure omniprésent. Ce discours renferme, en outre, un je ne sais quoi du très fameux « je vous ai compris » du Général de Gaulle : à la fin, chaque belligérant, de notre guerre artificiellement entretenue, s’en trouve conforté dans le ghetto de sa peur.
Ceux qui optent pour l’entrée 1 lisent : « le séparatisme [c’est] un mouvement de repli qui, en raison de croyances et d’appartenance, (…) On ne doit jamais accepter que les lois de la religion puissent être supérieures aux lois de la République », etc…
Ceux qui optent pour l’entrée 2 lisent : « ce n’est pas,(…)un plan contre (…) des millions de concitoyens français (…) qui croient, qui ne croient pas (…) en l’islam (…) [Il faut] ramener la République là où elle a un peu démissionné ( …) le séparatisme se nourrit de l’absence dans certains territoires d’une offre alternative dans le champ social , sportif , périscolaire , sanitaire culturel (…) . ».
Le « boulanger de Vallorgues » que je suis a choisi l’entrée n° 2. Cependant, mon militantisme du type 2 « reste sur sa faim » et interpelle M. le Président de la République : il trouve qu’à son goût, le chef de l’État se trompe sur trois faits importants, des faits dont la considération pourrait grandement faciliter sa tâche au moment de l’action :
1-« les lois de l’islam », dont il parle, n’existent pas en réalité, c’est comme les traduire par charia : c’est un raccourci sémantique pour dire règles des Fiqhs , des espèces de règlements intérieurs, tous différents , qui délimitent les frontières culturelles des différentes obédiences, schismes et sectes de l’Islam [2]. Ces obédiences, schismes et sectes de l’Islam sont aussi nombreux que ceux du christianisme : cela devrait tout au plus alerter l’atrabilaire et apaiser le conciliant : finalement, les hommes se ressemblent par-delà leurs divisions, leurs apparences, leurs croyances, leurs cultures, leurs goûts.
Des Fiqhs sont tirés les caractéristiques saillantes de l’obédience ou des obédiences du pays considéré. Ces caractéristiques n’ont trait qu’au statut de la personne et sont ajoutées au code civil qui, bien souvent, est emprunté aux pays occidentaux. En Algérie, par exemple, pays qui, du fait de l’Histoire, partage la même obédience que la nôtre (le Malékisme), le code civil est emprunté au code Napoléon et n’a été que très peu modifié depuis l’indépendance, en 1962.
2-L’Iran [3], est la seule théocratie du monde musulman (le pouvoir spirituel y prime sur le pouvoir temporel) et ce, depuis l’avènement de Khomeiny, en 1979.
Tous les autres pays musulmans (l’Arabie Saoudite comprise [4] ) ne conçoivent la religion que subordonnée au pouvoir temporel. C’est peut-être ce qui nous rend jaloux : en France, l’épiscopat tient malgré tout la dragée haute à la région ! il met ses troupes dans la rue et, le miracle aidant, ses adversaires reculent. Aussi attaque-t-on courageusement l’Eglise par le biais des horreurs islamistes : regardez ce que peut faire la religion ! C’est, bien sûr, une démonstration par l’absurde : l’islamisme, c’est de la politique utilisant la religion, il n’engage déjà pas l’islam, comment pourrait-il engager l’Eglise ? Quoi qu’il en soit, à chacun ses infirmités.
En Afrique du Nord, le spirituel est assujetti au pouvoir temporel. La France ne peut l’avoir oublié, elle avait usé et abusé de cette réalité, au point même de compromettre définitivement bien des chouraffas, elle en avait fait des béni-oui-oui aux yeux de leurs coreligionnaires (ces hommes n’avaient ni l’autorité ni la légitimité religieuse au sein de leurs tribus ou de leur A’arch ; leur position était sociale et bien souvent honorifique, comme leur nom l’indique du reste). Bref, avec les musulmans, nous n’avons jamais fait que des âneries ; et nous continuons, à preuve, notre nouvelle trouvaille …
Nous sommes rendus à légiférer sur le contenu des petites( biippp ! ) sur les certificats de virginité des « beurettes » …
« Bon sang, ça regarde qui ? Celles qui veulent en faire une annexe du champ de tir de la caserne d’à côté, elles z’ont le droit, et celles qui veulent en faire un tabernacle pour leur « petit jésus » domestique, elles sont libres de le faire aussi. On est en République ! » me disait Robert. Et d’ajouter, courroucé à propos de la déclaration macronienne selon laquelle il y aurait des hommes qui refuseraient de serrer la main aux femmes : « Mon œil ! Le Macron, il a de ces trouvailles ! Quoi ? Y’a comme ça des mecs qui refusent de serrer les meufs ? J’y crois pas ou alors c’est une combine. Y font comme l’aut’ « cachez ce sein que je ne saurais voir », c’est dans la pièce à la Fontaine : y z’ont vu ça dans le lycée à ma sœur. Et les aut’ qui soi-disant refusent de se faire soigner par les femmes ... Qu’ils crèvent, qu’est-ce qu’on nous les biippp!!! (il parlait des pieds, bien sûr) avec ça. D’abord, Il n’y a pas assez de médecins pour tout le monde ; alors tant mieux pour bibi (pas Netanyahou, Robert l’a déjà dans le nez).
Les lois contre le mariage forcé et contre la polygamie existent déjà et elles s’imposent à tous, nul besoin donc de légiférer pour les seuls musulmans au risque de les stigmatiser d’avantage et d’ancrer définitivement l’apartheid. Le contrat de mariage existe aussi, rien n’interdit au candidat au mariage traditionnel d’ajouter telle ou telle clause pour peu qu’elle soit licite - et la virginité ,jusqu’à preuve du contraire, n’est pas une clause illicite . Libre à la promise d’accepter ou de refuser un tel mariage. Forcer le mariage tombe sous le coup du Droit Pénal.
3-le Malékisme [5]. Plutôt que l’obsession malsaine qui nous amène à loucher sur les dessous de l’islam de France, que ne jetons-nous un œil loyal sur le malékisme d’avant 1979, d’avant le maelström estampillé Doctrine Carter [6] qui nous maintient la tête sous l’eau entre Charybde shaf et Scylla islamistes
Dans le Malékisme (l’islam de France est sa diaspora héritée de l’histoire) il n’y a pas de clergé, le croyant est en lien direct avec son dieu. Donc, tous les intermédiaires qui se proposent sont des imposteurs et les autoproclamés des escrocs. Depuis toujours, cette obédience a fonctionné par consensus. El djemaa correspond à notre vendredi ( sixième jour de la semaine puisque son premier est le dimanche , « El Had ») El djemaa donc est , comme son nom l’indique, le jour de l’assemblée consultative des délégués élus et attachés à une mosquée donnée (par analogie , une paroisse) .Des délégués locaux étaient détachés à l’échelle des tribus, d’autres à l’échelle du groupement de tribus ( A ’Arch) pour former des assemblées consultatives ( mejless) : c’est à ce niveau que sont envisagées les fatwas . Ces dernières sont finalisées par l’assemblée des oulémas et signées par le Mufti (premier ouléma parmi ses pairs, qui, élu, est dans un second temps « adoubé » par le pouvoir temporel). Cooptés, les oulémas sont les gardiens du Fiqh ; ils ne forment pas un clergé ; ils ne peuvent ordonner, ils suggèrent, ils conseillent ; ils sont révocables sur décision des mejless et par les ordonnances du pouvoir temporel. Les fatwas ne sont jamais comminatoires et ne sauraient faire appel au meurtre ni lancer un mandat contre tel ou tel Salman Rushdie, tel ou tel Charlie-Hebdo, tel ou tel Samuel Paty et encore moins contre tel ou tel père Amel.
Nota : En Algérie, par sa politique dite « de regroupement », qui consistait en réalité à briser l’entre-aide primordiale, la France a détruit les tribus. En détruisant les tribus, elle a soudé, au détriment de sa domination sans partage, un peuple remuant : quel talent ! Quelle maîtrise dans l’art de marquer des buts contre son propre camp ! Pire, au lieu d’en tirer une leçon, elle n’en finit pas d’exciter son orgueil humilié et son complexe du vieux Salamano (Camus, l’Étranger).
Dans l’Algérie d’avant arrière-arrière-grand-papa, les condamnations et les exécutions relevaient de la Justice, attachée exclusivement au pouvoir temporel Beylicale. La France, par sa conquête, avait pris le relais en tout : elle ne saurait donc ignorer cette coutume du Malékisme. À ce jour, un « concordat » concocté par le colonialisme français puis reconduit par l’administration FLN assujettit le malékisme algérien : notre précellence en matière de « droit canon islamique » se superpose toujours à la leur. Le résultat est une mixture qui vous a un arrière-goût prononcé de harissa frelaté : encore boursouflés, les Algériens peuvent en témoigner.
Ironie du sort, aujourd’hui, le pouvoir algérien, dans sa mansuétude, nous envoie des imams (rappelons que les islamistes sont arrivés en Algérie, en provenance d’Égypte, au début des années 70, à la faveur de la campagne d’arabisation - nous reviendrons sur ce sujet). Bref, des apprentis sorciers manipulaient et manipulent toujours notre destin à tous.
Notons que la justice appartient toujours au pouvoir temporel algérien ; tout le reste relève du fantasme et de la tragi-comédie.
Du reste, en France aussi, la Justice relève et relevait du pouvoir temporel même durant les périodes où elle fut confiée à tel ou tel ordre religieux, par exemple les Jansénistes sous Louis XIV (sauf lors de la croisade des Albigeois quand le légat du Pape pris l’ascendant sur le roi et durant une période noire de la colonisation de l’Algérie durant laquelle la justice, qui incombait aux militaires, tomba dans les mains des administrateurs coloniaux – on n’est jamais mieux servi que par soi-même : cf. Les Spoliations des années 1870, Palestro etc..).
On est loin de la légende laïciste, n’est-ce pas ? Qu’est-ce que vous voulez, les mythes fondateurs sont indispensables ici aussi. Le théâtre cathodique d’ombres chinoises, un remake, dirait-on, de l’antique caverne de Platon, demeure incontournable … L’essentiel n’est-il pas de garder les moutons de Panurge dans le pré carré électoral …
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Bibliographie
[1] https://blogs.mediapart.fr/belab/blog/200219/de-l-antisemitisme
[3] https://blogs.mediapart.fr/edition/lescarbille/article/130617/le-shiisme
[4] https://blogs.mediapart.fr/edition/lescarbille/article/130617/b-4-le-salafisme-wahhabite
[5] https://blogs.mediapart.fr/edition/lescarbille/article/130617/les-origines-de-l-islam-de-france