« L’accident » de la centrale nucléaire de Fukushima Dai-ichi a remis en lumière les questionnements posés il y a 25 ans par celui de Tchernobyl quant à l’utilisation de l’énergie nucléaire.
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cette édition, nous nous proposons de faire une approche serrée de tous les aspects de cette industrie, de l’extraction de l’uranium à sa mise en «déchets » après usage.
Usage civil et militaire, passé, présent et à venir.
Par Stéphane Lhomme / Placé sous la haute surveillance d'Anne Lauvergeon, le quotidien Libération a rejoint la liste des médias qui relaient la propagande mensongère du lobby de l'atome.
Un accident nucléaire majeur en France pourrait coûter jusqu’à 5 800 milliards d’euros, selon un rapport confidentiel de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) cité dimanche par le Journal du dimanche (JDD). Selon ce rapport, le coût d’un accident majeur pourrait aller de 760 milliards d’euros pour un «cas de base» à 5 800 milliards d’euros, soit l’équivalent de trois années de PIB
À travers les deux recours déposés en Conseil d'État, tant celui concernant le démantèlement de la centrale nucléaire de Brennilis** que celui de l'entreposage des déchets radioactifs issus notamment des démantèlements, appelé ICEDA du Bugey***, 11 associations représentant plusieurs milliers de personnes, attendaient du Conseil d'Etat, le respect par la France, de la Convention d'Aarhus et de la directive européenne 85/335 CEE concernant la participation du public, sur le démantèlement des installations nucléaires figurant explicitement dans ses annexes.
Par : Stéphane Lhomme / Observatoire du nucléaire / Mardi 5 mars 2013
Lundi 4 mars 2013, à quelques jours du second "anniversaire" du début de la catastrophe de Fukushima, et pour accréditer l'idée que ce drame n'aurait finalement pas trop affecté l'industrie de l'atome, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) s'est livrée à une opération de propagande et de tromperie en annonçant que "Fin décembre, 437 réacteurs nucléaires fonctionnaient dans le monde".