Transparence dans les politiques du médicament

Déclaration des fondateur et fondatrice d'Otmeds sur Olivier Veran, les retraites et le mariage pour tous. 26 mars 2023

Une étude du SNPHARE confirme l'urgence d'une réponse institutionnelle aux pénuries graves de médicaments.

Les politiques pharmaceutiques sont des questions sérieuses qui nécessitent d’être traitées par l’exécutif, les élus, les agences et les médias notamment avec sérieux. Après trois ans de crise sanitaire, ces derniers mois ont montré une absence totale de rigueur et un amateurisme désespérant sur ces questions.

La seule usine française productrice de poches à perfusion, qui approvisionne différents hôpitaux français, Carelide, pourrait fermer ses portes fin janvier. Pourquoi l'exécutif ne réquisitionnerait-il pas les unités de production de Carlide ? Qu'ont prévu l'exécutif et l'ANSM pour éviter des ruptures et garantir une continuité d'approvisionnement ?

Les premiers mois d'activité du Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires (COVARS) soulèvent de nombreux doutes et interrogations sur l'utilité réelle de cette instance.

Quand la gauche à l’Assemblée nationale sera-t-elle enfin à la hauteur des enjeux de santé publique ?

Il est du devoir de l’État de garantir la sécurité sanitaire de sa population. C’est pourquoi, nous demandons ce qui a été fait par l'exécutif depuis deux ans à cet effet.

Charlotte Brives1, Pauline Londeix et Jérôme Martin2 ont publié dans "le Monde" daté du mardi 22 novembre une tribune plaidant pour une production et une recherche publiques face à la menace des résistances aux antibiotiques.

Le gouvernements et les ministres concerné-es (santé, recherche, industrie, économie) doivent rendre des comptes sur l'incapacité qu'a la septième puissance mondiale à fournir à ses citoyen-nes les médicaments dont ils et elles ont besoin. C'est aux parlementaires de leur demander ces comptes.