Avrial. «Je serais bien aise qu’au lieu de passer le temps à discuter, à nous montrer le poing, la Commune se divisât en deux parties, l’une qui resterait ici et l’autre qui se rendrait sur les remparts. C’est là notre rôle, c’est notre devoir.»
BERGERET. «Je demande le Comité secret pour ce que je vais dire. Nous venons de voir le général Eudes qui nous a donné des renseignements fort graves sur le fort d’Issy.»
«On ne fait pas un crime à un Comité d’être énergique quand il l’est pour le salut général, mais quand ce Comité vient à sortir de son terrain, et que cette usurpation de pouvoirs devient un danger, je crois qu’on peut le lui reprocher à bon droit.» Éd. Vaillant.
Dereure: «On vous parle de trahison; mais la trahison n’a rien à faire ici. Tout ce que nous voulons savoir c’est si le Comité de salut public a le droit de donner des ordres à la Guerre. On nous a nié hier avoir donné des ordres; aujourd’hui, nous avons des preuves en main.»
Georges Arnold: «La question, hier, s’est trouvée passionnée parce qu’on en a fait une question de personnes et non de principes. La question est de savoir si le Comité de salut public a bien compris sa mission, s’il agit comme délégation ou se croit autorisé à donner, dans différentes délégations, des ordres quelquefois intempestifs qui peuvent amener à des désastres.»