VÉSINIER. «J’ai fait un article 1er, qui déclare que les propositions, déposées sur le bureau du président, seront publiées lorsque l’assemblée le jugera convenable. Urbain demande, lui, que toute proposition faite soit insérée à l’Officiel. C’est là-dessus qu’il faut discuter, réserve faite de la proposition Andrieu.»
Urbain. «Ce qu’avait décidé le roi ne devait pas être discuté! Eh bien! quand le peuple, lui aussi, veut quelque chose, il ne saurait y avoir d’impossibilité.»
URBAIN. «Je crois que tout membre de la Commune a le droit de déposer un projet quelconque sur le bureau; je crois également que c’est un devoir pour la Commune d’en écouter la lecture; je ne dis pas de l’adopter.»
ALLIX. «Il sera nommé une commission d’organisation communale, chargée de formuler un projet et de présenter, avec un rapport à l’appui, un projet de décret organique pour Paris, lequel éclairerait ainsi l’organisation analogue de toutes les communes de France.»
AUGUSTE VIARD. «Il faut, de toute nécessité, que le prix des denrées s’abaisse. Je sais qu’il y a de nombreux bouchers qui ferment dans un but politique.»
ANDRIEU. «Je crois fort possible, en effet, qu’un inconnu, un étranger à nos discussions, puisse nous faire parvenir un projet excellent; mais je désire qu’avant qu’il nous parvienne, il passe au préalable par une espèce d’alambiquage, qu’il soit étudié sérieusement.»
Jules Andrieu. «Je tiens à opposer quelques critiques à certaines paroles de nos collègues qui n’ont pas craint de taxer toute une classe de citoyens de paresse…»