16 février 2017. Nous avons eu droit à une séquence mythique du journalisme de 25 min et 34 secondes. Les sbires de Bouygues et Lagardère ont très mollement tenté de tirer les vers du nez au douteux mais pugnace Bachar el-Assad depuis Damas.
De tous temps, l’homme (européen) aurait pensé par trois. Levons le nez de la copie-double et enfonçons-nous gaiement dans les chemins tortueux du monde de la théorie. En effet, si le raisonnement de l’élève est trinitaire, c’est que la conceptualisation chez le maître l’est tout autant.
Doit-on évoquer l’actuel tourbillon de navrance médiatique visant à porter Saint Barack aux nues d’une démocratie humaniste et chevaleresque, tandis que le monde continue à se désoler de l’arrivée surprise et démoniaque du méchant Donald ?
(Est-ce qu’on parle aussi de mon titre et on en profite pour lancer une alerte enlèvement « allô le respect a disparu » ?)
Vous avez certainement eu le plaisir de lire La Peste ou le Choléra ? le mois dernier (si non, faites le fissa parce que j’ai la rancune tenace), résumé non exhaustif de la situation judiciaire de nos élites politiques. Si vous n’en avez pas déjà terminé au Prozac avec l’existence face à la corruption de nos contemporains, permettez-moi d’en remettre une couche entre la bûche et le trou normand.
On s’esbaudit sur l’arrivée au pouvoir de gogolitos type Trump, Orban ou Duterte. Vous vous demandez à votre tour qui choisir en 2017 ?
Voici un florilège hautement éthique de l’actuel échiquier politique, en quelques mots-clés.
* article disponible en français et en anglais / available in French and English. Les citations provenant la plupart du temps d'ouvrages anglo-saxons, la traduction est par conséquent homemade, et j'ose implorer votre bienveillante indulgence pour les approximations.