Il y a 4 ans au Brésil, le 25 janvier 2019, le barrage de déchets miniers de Brumadinho s'est rompu, déversant des millions de m3 de boue tuant 270 personnes. Un des plus grands crimes écocides de l'histoire. Un crime annoncé de la multinationale brésilienne Vale qui déroge depuis des années aux règles environnementales.
A Brasília, des soutiens de Bolsonaro ont envahis et saccagés les trois principaux sièges de l’Etat. Un acte de barbarie fasciste qui doit être fermement condamné. Si le Brésil se réveille blessé et violenté au plus profond de son identité républicaine, sa cohésion nationale est plus que jamais renforcée.
A Brasília, le 1er janvier 2023 ressemble à une aube multicolore après une longue nuit de tempête. 300 000 personnes sont venues vivre l’investiture de Lula. Pour comprendre l'importance de ce moment, il faut revenir 7 ans en arrière. Depuis 2015 la haine et la violence sont entrées dans le quotidien de tant de personnes, à tel point que chacun.e a fini par y perdre une part de son humanité.
À la veille des présidentielles, le débat sur l'union de la gauche est lancinant. Or l'Union Populaire est le seul programme capable de mener tous les combats de la gauche. Si l’union des candidatures de gauche consiste à converger vers le centre, c’est le naufrage assuré de tous ceux qui s’y seront embarqués. L’heure est à la radicalité du plus grand nombre pas aux petits consensus.
On n'a jamais autant parlé de collectif avec la crise do Covid-19. Mais de quoi parle-t-on ? Pour comprendre la portée révolutionnaire de ce terme je vous invite à découvrir comment le Mouvement des Sans Terre au Brésil l’applique dans son organisation politique qui met en avant la formation militante basée sur l'éducation populaire, l’auto-organisation et une culture collective du vivre ensemble.
Alors que même les États-Unis et des banques reconnaissent que l'austérité fiscale doit cesser, d'autres continuent à y croire dur comme fer. C'est le cas du Brésil, mais il n'est pas le seul. Bolsonaro n’est pas du tout fou. Il ne fait qu’appliquer d’une façon un peu plus exagérée le pur raisonnement néolibéral dans lequel la plupart des représentants de ce monde ont cru (ou croient) eux aussi.
À la rencontre d’un collectif qui a révolutionné la politique et entre pour la première fois au conseil municipal. Il parle de radicaliser la démocratie, de déconstruire les privilèges. Il valorise le vivre ensemble et la fête. Entretien avec l'une des fondatrices qui nous raconte comment est née l’initiative et comment il faut lutter au quotidien contre l’accommodation de l’institutionnalisation.
À la rencontre d’un collectif qui a révolutionné la politique et entre pour la première fois au conseil municipal. Il parle de radicaliser la démocratie, de déconstruire les privilèges. Il valorise le vivre ensemble et la fête. Entretien avec l'une des fondatrices qui nous raconte comment est née l’initiative et comment il faut lutter au quotidien contre l’accommodation de l’institutionnalisation.
«J'ai commencé à faire de la politique en récurant les toilettes d'un juge» lance la jeune députée noire Andreia de Jesus, ancienne femme de ménage. Occuper les espaces institutionnels, faire une politique du quotidien et du partage, tel est le but de ce mouvement créé au Brésil en 2016 autour de jeunes élues comme Marielle Franco, qui continue de s'étendre.
On peut reprocher plusieurs choses au gouvernement Maduro. Mais personne ne devrait nier les actions de transformation concrète que le Venezuela construit depuis l’arrivée au pouvoir d’Hugo Chavez il y a 20 ans. Malgré la destabilisation politique, l’héritage du chavisme montre toujours sa résilience. Voyage au pays de l'auto-gouvernement populaire.