Journaliste free lance - Enquêteur - Ecrivain - Photographe - Educateur aux médias pour la jeunesse (et même les + vieux)
Région Nouvelle Aquitaine - France
Les Lettres à Anne, correspondance fleuve entre François Mitterrand et Anne Pingeot de 1962 à 1995, laisse entrevoir, au-delà de l’intimité d’un couple à l’amour passionné et d’une double vie savamment clandestine, la marque d’un très grand écrivain. Sauf à ne pouvoir faire abstraction du personnage qui occupa l’Élysée durant quatorze ans, il est difficile de ne pas succomber au charme romantique
Le film de Pablo Larrain, Jackie, montre les heures et jours qui ont suivi l’assassinat de John Kennedy, le 22 novembre 1963 à Dallas. Natalie Portman incarne la First Lady sanglée dans son tailleur Chanel ensanglanté, tout en conservant sa beauté et sa prestance toute aristocratique, virant au spectre par moment.
Le dernier livre de Sylvain Tesson entraine le lecteur sur des chemins jusqu’ici inconnus – ou presque – de l’écrivain voyageur baroudeur, plus adepte des grandes steppes asiatiques ou des bords du lac Baïkal en Sibérie.
Jean-Michel Bertrand, réalisateur de documentaires et natif des Hautes-Alpes, livre avec La Vallée des loups le fruit de trois ans d’affût dans une vallée qu’il garde secrète où les loups ont établi leur territoire. A force de patience et de chance, il a fini par les voir. La splendeur du paysage est un écrin époustouflant pour ce film qui nous en apprend autant sur le loup que sur l’homme.
Le film de Jérôme Salle, L'Odyssée, retrace 40 ans de la vie de Jacques-Yves Cousteau, icône océanographique pratiquement intouchable 20 ans après sa mort. Une vie aux zones d'ombres et de lumières qui ressemble à tout sauf à un monde de silence.
Le nouveau film de Bruno Dumont est un objet fantaisiste, expérimental et burlesque. Il mêle, sur fond d’enquête policière, des comédiens non professionnels avec des grands noms du cinéma : Fabrice Luchini, Valéria Bruni Tedeschi, Juliette Binoche, Jean-Luc Vincent. Le tout dans les « Hauts de France » aux accents Ch’tis. Cruel, fascinant et décadent.
La tête froide et reposée, préfet, gendarmes et pompiers ont fait le bilan des quatre jours fous du Teknival de Salbris le week-end du 1er mai. Un événement illégal planifié par les « teufeurs », peu responsables des conséquences d’un tel déferlement en rase campagne. Mais les services de l’État ont fait face, au-delà de leurs moyens disponibles.
13.500 « teufeurs » au plus fort du week-end du 1er mai ont participé au Teknival à Salbris, de manière illégale et donnant des sueurs froides à la préfecture et aux gendarmes mobiles. Lundi après-midi, environ 3.000 d’entre eux étaient encore sur zone, et quittaient progressivement le site, qui doit être libéré au plus tard mardi matin.