La notion de peuple continue de jouer un rôle dans le débat politique. Il faut s'y attarder aussi philosophiquement. C'est l'objet du livre que je publie ces jours-ci chez Kimé.
Par Gérard Bras
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Joseph Ponthus, auteur d'un livre majeur, «A la ligne» écrit à partir de son expérience d'ouvrier dans une usine agroalimentaire est décédé à 42 ans le 24 février. Trop tôt disparu. Son texte, au succès de librairie fulgurant, restera comme l'un des textes majeurs de littérature prolétarienne, de littérature.
Faut-il hésiter à voter Macron au 2e tour ? Sans doute, mais ce serait une erreur éthique et une faute politique, qui affaiblirait ce qui a été généré dans la campagne du premier tour. Déposer un tel bulletin, le 7 mai, n'engage à rien d'autre qu'à continuer le combat politique, pour les législatives et dans la rue.
Au moment où il est de nouveau question du "peuple", je publie ici l'introduction du livre que j'ai édité en 2007 chez "Pleines feux".
On a trop tendance à faire comme si la notion de "peuple" était simple et claire, alors que tous les discours politiques, et une bonne part des discours de philosophie politique joue sciemment de ses ambiguïtés.
Cette conférence est organisée par l'Université populaire des Hauts-de-Seine le 25 janvier 2016 au T2G (théâtre de Gennevilliers) 41, av. des Grésillons 92 230 Gennevilliers