C'est volontairement que j'ai écrit le titre de ce billet en anglais, afin de conférer à ce blog un caractère international. A l'époque des réseaux sociaux qui foisonnent à gogo, il est important, pour être dans la mouvance, de communiquer, communiquer, communiquer, avec tout le monde, qu'il soit dans la pièce d'à coté, ou à l'autre bout du globe, l'anglais étant la langue parlée dans toutes les bonnes séries, il me semble tout à fait approprié de l'utiliser ici.
Voici qu'il est 23h39 à l'horloge de mon ordinateur et je lis avec passion les derniers commentaires de mon ancien billet sur Darwin. La barre des 40 réponses étant passée, je commence à me dire que ce billet a lancé une discussion qui semble prendre réellement corps. Le débat a trouvé interlocuteurs et les avis divergents mais toujours pertinents se répondent, fusent, liftent et montent à la volée.Je vous le dis tout net, je suis à deux doigts de penser que ce billet à eu du succès !C'est alors que mes yeux plein de joie finissent plein de tristesse à la vue d'autres de mes billets restés désespérément sans réponse. Prenant ces échecs cuisant avec philosophie, je renfrogne ma fierté m'en vais m'interroger sur les raisons de ces ratés.
Un enfant a reussi à rentrer dans un collège avec un couteau de cuisine et a blessé grièvement son professeur pour une punition tout à fait méritée. Bon, il est évident que cela n'est pas normal, que cela traduit un problème de violence très présent en milieu scolaire. Les élèves sont très durs entre eux, et cette violence, que ce soit dans un établissement ou dans la rue, est trés souvent la réponse à leur manque de moyen de communiquer, d'exprimer leur malaise ou leur révolte. Cet élève ne s'attendait sans doutes pas à recevoir cette punition. La présence de ce couteau dans son cartable montre donc que, soit il avait prémédité son geste, soit il le gardait depuis un certain temps entre ses cahiers.