politiste, ancien rédacteur en chef de la revue belge "Politique" (1997-2020), auteur de "Le rejet français de l’islam" (Paris, PUF, 2012), chroniqueur au [blogcosmopolite].
La solidarité avec le peuple palestinien massacré se trompe parfois de cible en s'en prenant à des personnes juives, considérées par définition comme des supportrices du génocide en cours. Cette confusion ne vient-pas de nulle part. Ils sont nombreux à l'alimenter.
« Pas en notre nom » : la lame de fond secoue toutes les diasporas juives. Elle dépasse largement les noyaux militants qui sont sur la brèche depuis le 8 octobre 2023. Cet appel, qui a rassemblé 750 signatures en trois jours, ne doit rien au retournement de veste tardif de quelques figures médiatiques. Mais il traduit l'indignation de personnes qui, jusqu'à aujourd'hui, étaient restées en retrait.
Comme à chaque pic de violence au Proche-Orient, le nombre d'actes antisémites explose ailleurs dans le monde. Mais comment dire, comment faire pour freiner cette épidémie qui ne fait de bien à personne ? C'est une des missions dans laquelle doit s'engager à fond le mouvement solidarité avec la cause palestinienne.