Les référendums sur la protection des travailleurs et les conditions de la naturalisation n'ont pas recueilli le quorum nécessaire. Seuls 30,5 % des Italiens se sont rendus aux urnes. Un échec pour le syndicat CGIL et le centre-gauche. Une illustration de plus de la crise de la démocratie et de la participation en Italie.
Dénigrement, diffamation, diabolisation. Jamais depuis les années trente et les campagnes de l’extrême-droite contre les dirigeants du Front Populaire on n’avait connu un tel acharnement médiatique. La presse d’extrême-droite comme la presse traditionnelle ont désormais en commun d’organiser le lynchage médiatique de Jean-Luc Mélenchon et de la France Insoumise.
« L’Oro del Cammino », film documentaire de Nathalie Rossetti et Turi Finocchiaro retrace avec une écriture audacieuse, la démarche d'une communauté thérapeutique qui redonne sens à la vie de détenus et toxicomanes. Dans le décor étrange et somptueux du Monte Faito qui domine la baie de Naples.
La rencontre Meloni-Trump n'a pas donné de résultats tangibles même si la Première Ministre italienne n'a pas compromis ses intérêts nationaux et européens. Meloni en a cependant profité pour remettre en avant son concept de « nationalisme occidental ». On n'a pas fini d'en parler.
Instrumentalisation ou mystification ? Le Manifeste de Ventotene écrit en 1941 par des militants antifascistes et promoteurs visionnaires d'une Europe révolutionnaire est l'objet de polémiques qui s'inscrivent dans l'évolution d'une Union Européenne en voie de militarisation.
Un claquement de doigts. Il a suffi d’un claquement de doigts pour que l’Europe trouve 800 milliards d’euros pour se réarmer et (tenter de) faire de l’Union une puissance guerrière. Il a suffi de « 5 minutes de courage » aux 27 pour trouver les ressources qu’ils ont toujours refusées à la construction d’une Europe sociale.
Meloni, seul chef de gouvernement européen à l' l'intronisation de Trump. La photo restera dans les annales de l'internationale de l'extrême droite. Mais cela pose aussi la question de son rôle et de son statut au sein de l'Union. La dirigeante des Fratelli d'Italia joue toujours sur deux tableaux...
Le gouvernement Bayrou en est illustration parfaite : au bout du compte le centrisme penche toujours à droite. Malgré les atouts qui lui permettaient au moins une légère ouverture au centre gauche, le Premier Ministre ne sort pas des ornières du macronisme finissant.
C’est un tournant dans l’histoire de l’Union Européenne. Pour la première fois, la Commission a été élue avec les voix de l’extrême droite, celles des Fratelli d’Italia de Giorgia Meloni (groupe ECR-Conservateurs et Réformistes Européens). Un tournant à droite aux lourdes conséquences.
La Constitution est la pierre angulaire de la démocratie italienne depuis son adoption en 1948. C’est bien pour cette raison qu’elle est l’enjeu central de la bataille politique qui oppose Giorgia Meloni à l’opposition du centre gauche et la gauche.