Les inconditionnels de l’A69, dont le chantier a démarré entre Castres et Toulouse, avancent deux idées essentielles pour refuser que soit reconsidéré le projet, comme le demandent le Collectif La Voie est libre ainsi que nombre d’associations environnementales. Voyons ces arguments...
Pour lutter contre la réalisation de l’autoroute Castres-Toulouse, une quinzaine de citoyen.ne.s de tous âges et de tous horizons sont toujours en grève de la faim (quelques-un.e.s depuis plus d’un mois !) et aujourd’hui, trois d’entre eux entameront une grève de la soif à 14h.
La situation est très grave… Et pendant ce temps...
"Le collectif La Voie Est Libre invite Pierre Fabre Group à marcher contre l'autoroute A69 Castres Toulouse". C’est avec cette accroche que le collectif a interpellé l'entreprise tarnaise afin de l’encourager à se mettre en cohérence avec les valeurs environnementales et sociales qu'elle défend dans sa communication.
Dans mon premier article de blog, avant-hier, j’ai posté un texte signalant qu’une entreprise de BTP chargée de construire et d’exploiter une infrastructure autoroutière pourrait y renoncer, après réflexion, en prenant au sérieux les alertes du GIEC et les conséquences sur l’agriculture de la guerre en Ukraine.
C’est bien sûr un bobard !
Signe des temps ? Le Groupe NGE renoncerait dans le Tarn au projet d’autoroute A69.
Face aux enjeux climatiques et aux conséquences de la guerre en Ukraine, un changement de cap qui pourrait faire tache d’huile.
Le groupe BTP en plein essor envisagerait de revoir sa copie : plutôt que d'envisager la réalisation de l'A69, NGE opterait pour un aménagement de la route nationale existante (RN126).