Les actions d'Ursula von der Leyen et Kaja Kallas ont conduit à la prolongation du traité d'association entre l'UE et Israël et au refus de sa suspension (cf. pétition). Grâce à cette couverture diplomatique et économique de haut vol, Israël a pu continuer ses assassinats revendiqués de journalistes, massacres de civils palestiniens, ses crimes de guerre, son blocus, ses exécutions lors des hunger games de l’infâme GHF et réussir son objectif de déclencher à Gaza la première famine de l'ère moderne au proche orient.
C'est donc leur responsabilité ("it's on them", titre précédent)1, aussi, si une famine volontaire, prévue et évitable tue des enfants à Gaza. Une famine « causée par la cruauté, justifiée par la vengeance, rendue possible par l'indifférence et soutenue par la complicité. » a dit le secrétaire général adjoint de l'ONU, Tom Fletcher. Il a ajouté « la nourriture s'entasse aux frontières en raison d'obstructions systématiques par Israël ».
C'est leur responsabilité car elles ont choisi de protéger Israël contre le droit international, contre le droit humanitaire et contre le droit de la guerre. Elles ont choisi de lui laisser carte blanche pour continuer ses crimes contre l'humanité. Elles en sont donc responsables avec les autres complices et les auteurs principaux de ces crimes abominables.
La logique de von der Leyen, présidente de la commission européenne, est claire, il s'agit d'appliquer la Staatsräson dans la plus pure tradition allemande : soutenir Israël inconditionnellement en réparation du génocide des juifs par les nazis. Ma formulation est synthétique mais elle reflète bien l'absurdité de cette position qui est devenue : tout pour Israël même s'il commet un génocide. Loin du « plus jamais ça, pour quelque peuple que ce soit » qu'on aurait souhaité, c'est bien pourtant ce que tous les responsables politiques allemands au pouvoir ont appliqué depuis des décennies. Il se trouve, qu'en plus, cela va dans le sens de son atlantisme invétéré et qu'elle s'est entourée de responsables et d'un cabinet très germaniques et ayant tous cette « culture » de la Staatsräson. Que ça profite économiquement à l'Allemagne ne doit pas non plus lui déplaire. Je ne sais presque rien de Kaja Kallas, cheffe de la diplomatie de l'Union Européenne et vice-présidente. J'ai juste noté son activisme à ne rien faire qui pourrait mettre un tant soit peu de pression pour qu'Israël arrête ses crimes contre l'humanité. Une naïveté sans borne et une nullité politique sans limite, ne suffisent pas à expliquer son attitude. Elle est tout à fait capable de justifier ses actions catastrophiques avec la plus grande mauvaise foi et sans respect aucun pour la vérité.
Elles sont donc responsables. On souhaiterait qu'un jour elles soient jugées coupables de complicité de génocide des gazaouis. Dans l'immédiat, elles devraient démissionner sans plus attendre.
Isola, toujours censurée et ignorée par Mediapart.
1/ edit 23/08 09:41 : titre original « Von der Leyen, Kallas, it's on you » remplacé par un titre en français.
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