Une vie vouée à l'écriture. Journaliste dans le sud par le rugby d'abord (!) Engagé dans le combat pour une société solidaire et fraternelle. Contre le profit, la croissance et le nationalisme. Insoumis,1…
indigné, permanent. Utopiste paraît-il. Et c'est bien triste....
Aujourd'hui j'abandonne le terrain politique, même si j'évoque le différend qui qui nous chagrinait, lorsque par hantise de Le Pen, il trouvait Macron... pas si mal ! Un grand journaliste (La Marseillaise, Var Matin, France Soir, Le Figaro, Marianne) et romancier, vient de nous quitter à 75 ans du côté de Six-Fours (Var). Si vous ne le connaissiez pas, sachez qu'on perd gros !
Va-t-on vers une course de fauteuils roulants pour la conquête de la maison Blanche en 2024 ? Après la candidature de Trump qui n'a toujours pas compris que c'était fini pour lui, voici que le vainqueur de la turbulente élection précédente, le président sortant, totalement croulant et inopérant, se présente à sa propre succession. Mais quelle Amérique ! Et dans quel monde vivons-nous ?
Macron fêtait hier le premier anniversaire de sa réélection, le sixième à l’Elysée. Fini Versailles ! Sans doute fut-il un peu plus discret qu’à l’accoutumée et qui se plaindrait d’un tel retour d’humilité, aussi subit que surprenant ? D’autant qu’il aurait, au contraire, matière à se rengorger, comme il aima tant le faire.
Ça y est je rentre en courant retrouver les habitués de ma chronique et tandis que ce titre semble équivoque, je veux m’empresser de les rassurer. Ne vous fiez pas à son aspect racoleur et sordide. Cette "petite fille" n’est autre que l’héroïne - qui n’a pas été épargnée, y compris sexuellement - de mon premier roman dont je vous parle ci-après.
Macron a le droit de mépriser, de provoquer, de martyriser, d'utiliser la violence institutionnelle et policière, mais on n’a pas le droit de l'insulter. Même pas de le traiter d’ordure ! Une pauvre femme du Nord, qui doit en être réduite à faire les poubelles pour survivre, a vu la maison poulagat débarquer chez elle pour la conduire au poste !
Tandis que des millions de gens continuent à défiler (trop) gentiment dans les rues de France depuis trois mois, les médias et le microcosme comptaient fermement sur neuf vieux chnoques, pour constitutionnaliser cette loi scélérate imposée par la force législative.
On n’a hélas pas fini d’en découvrir sur cette période malsaine, insalubre même, dominée par la macronie. La pire assurément de la Cinquième République. Mais, si celle de Benalla par exemple, relevait du croustillant (dont la plupart des français ignorent encore le meilleur), l'affaire dite du
« Fonds Marianne » est carrément abjecte.
Personne n’a le droit d’asséner une gifle à quiconque, quand bien même la mériterait-il, quand bien même il aurait une tête à claque - ce qui est tout de même bien embêtant -. Mais cet acharnement sur Quatennens perd de sa crédibilité et donne autant d'écho inutile aux furies du féminisme, qu'aux diatribes d'une opposition qui ferait mieux de la fermer
Tous les mites s'effondrent. La planète brûle. La presse satirique se saborde. Depuis quand exactement, le Canard Enchaîné est-il devenu, sous le couvert de son impertinence et d’une sacro-sainte indépendance, valant à ses yeux certificat de virginité et sur laquelle il en a fait des tonnes, depuis quand le Canard est-il devenu le support (si ce ne n‘est le suppôt) de la droite macronienne ?
Quelque chose me dit, je ne sais si ça vous le fait aussi, que l’on va beaucoup parler déforme des retraites, cette semaine. Oui je sais, il faudrait écrire réforme, mais lorsqu’on démolit ainsi ce qui a été acquis, c’est plutôt de la déformation, voire de la dégradation.