Une vie vouée à l'écriture. Journaliste dans le sud par le rugby d'abord (!) Engagé dans le combat pour une société solidaire et fraternelle. Contre le profit, la croissance et le nationalisme. Insoumis,…
indigné, permanent. Utopiste paraît-il. Et c'est bien triste....
Vous avez vu comme il était furieux, le petit banquier, de l’annulation de la visite du charlatan britannique ! Ah ! on n'aura pas tout réussi avec ces manifs, on risque même de se les bouffer amèrement, mais au moins, c’est toujours ça de pris. Et ce sont les Allemands qui ont hérité du boulet et font une sacrée gueule !
Ce n'est peut-être pas nouveau, mais la France st malade de l'Intérieur. Et même de son ministre. Curieux ministère en réalité que celui-ci qui de Thiers à Darlan et Laval a vu défiler un nombre considérable de personnages pervers, nuisibles, parfois criminels. Celui-ci n'est pas le dernier dans bien domaine et la répression qu'il mène actuellement, est inqualifiable
Cette fois, j’aurais bien été sur le viaduc de Millau, bloquer pour quelques heures, les actions de M. Eiffage. Plusieurs cortèges se dirigeaient dès potron-minet vers l’ouvrage d’art le plus célèbre de France et le plus haut d’Europe.
Pour ne pas être en reste avec les manifestants, « on est là », « on lâche rien », « la retraite à 60 ans, on s’est battu... », le pouvoir de droite nous fait aussi sa chanson. Il souhaite montrer qu’il dispose de son propre recueil, même si la grande différence est qu’il y a un répertoire pour évoquer le plus grand nombre et un autre, pour geindre sur leurs augustes personnes.
Décidément, les événements s'enchaînent comme le pouvoir enchaîne nos libertés. Depuis les gilets jaunes jusqu’à cette affaire de réserve d’eau, en passant par l'obligation vaccinale et l’âge de la retraite, l’extrémiste libéral, le populiste du centre, l’homme d’affaire étriqué installé à l’Elysée par ses amis de la finance, multiplie les dénis de démocratie, assortis d’acte de violence.
Bon, ils sont énervés, on le saurait à moins. Ils provoquent, il provoquent ; humilient, bastonnent, méprisent et s’étonnent ! Ben oui mais que voulez-vous, cette fois, tout ce que la France ne compte pas de moutons (ça fait trente pour cent et donc quelques millions) a décidé de passer à l’action.
Je reviens de Mende, regonflé à bloc. Les manifs ça sert à ça aussi, surtout lorsqu’on se retrouve, deux mois plus tard, aussi nombreux que le premier jour. J’ai même vu qu’il y avait plein d’endroits - bravo entre autres à mes amis Toulonnais – où les foules étaient encore plus considérables que précédemment. Saint-Emmanuel les mains jointes a réussi à nous remobiliser. Grâce lui en soit rendu !
" C’est un moment difficile à passer, mais ça n’emporte pas tout." Je suppose que nous ne sommes pas nombreux autour de cette chronique à nous être infligés le TF1 de Macron, hier à 13 heures. A moins qu’il ne subsiste, parmi les lecteurs, un mouton suffisamment hardi pour fréquenter la boucherie ovine de Jaco !
Je viens de voir les images du blocus des raffineries et du port de Fos-sur-mer. De voir et surtout d’entendre (voir ci-dessous et bien plus loin sur youtube, si vous en avez le temps et l'envie). Si je raisonne sous mon aspect bourgeois, certes fortement décalé, je reconnais que cela fait peur.
Je ne sais plus quel type de droite a dit un jour qu’il était plus confortable d’être de gauche. Confortable, ce n’est pas le mot qui me vient immédiatement à l’esprit. On doit être tout de même beaucoup mieux dans une Mercedez et un chalet en Savoie que dans une Sandero deuxième main et un appart pourri au douzième étage