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Le changement de nom de ce petit pays d’Afrique australe n’a rien changé à ses pratiques criminelles. Swaziland ou Eswatini, le monarque absolu de ce pays ne tolère ni critiques, ni opposants. Il les fait assassiner par ses sbires. Thulani Maseko , juriste et militant pour les droits humains est la dernière victime, tué chez lui samedi 21 janvier.
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En renonçant à se rendre au Forum économique de Davos, le Président d’Afrique du Sud, a certainement pris la mesure du désastre qui frappe son pays avec des coupures d’électricité à répétitions, le gouffre financier où est plongé Eskom, la compagnie nationale d’électricité, et la perte de crédibilité de son parti l’Anc qui risque gros aux prochaines élections de 2024.
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La réélection de Cyril Ramaphosa à la tête de l’ANC, en Afrique du Sud, apporte un peu de sérénité après ces dernières semaines mouvementées. Mais la tâche qui l’attend est énorme pour reconquérir la confiance des Sud-Africains lassés par la corruption qui éclabousse de trop nombreux dirigeants, inquiets de la dégradation constante de l’économie, et de la persistance de la criminalité et de la pauvreté.
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L’Assemblé nationale a voté majoritairement contre la destitution du Président Ramaphosa à la suite du scandale Phala Phala, du nom de sa ferme où 580 000 dollars dissimulés dans le dossier d’un canapé, ont été volés. Il peut donc briguer un mandat pour la présidence de l’Anc et après les élections générales de 2024, celui de président de la République.
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La tempête Ramaphosa s’est abattue sur l’ANC a quelques jours de l’ouverture de sa Conférence nationale qui doit élire la direction du parti et aussi désigner son candidat présidentiel pour les prochaines élections générales de 2024. Le navire gouvernemental navigue dans des eaux dangereuses et s’il évite le naufrage, les dégâts seront sérieux.
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Le rapport sur le rocambolesque cambriolage dans la ferme du Président Ramaphosa risque d’avoir un impact catastrophique pour sa carrière politique, sur la prochaine conférence nationale de l’ANC et les élections générales de 2024. Le pays est suspendu à l’annonce éventuelle de sa démission.
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Le même jour l’annonce de la libération conditionnelle de Januz Waluś, assassin de Chris Hani et le retour en prison de Jacob Zuma, accusé de corruption, a bouleversé l’opinion publique sud-africaine. Depuis l’adoption de la nouvelle constitution la loi est la même pour tous. Mais le passé et le présent ne pèsent pas le même poids selon le parcours de chacun.
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Un fonds de 2 milliards de rands avait été abondé pour payer des indemnités de réparation aux victimes des crimes de l’apartheid que la TRC avait identifiées. Cet argent repose dans les coffres d’une banque plus de 20 ans après la fin de cette commission qui avait pour mission la réconciliation du peuple sud-africain. L’argent est bien gardé, les inégalités se creusent et les victimes meurent.
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De retard en retard, de scandale en scandale, les centrales à charbon de Medupi et Kusile , n’ont jamais réussi à fournir à Eskom l’énergie nécessaire à l’Afrique du Sud, entrainant délestages et coupures qui plongent régulièrement les habitants et l’économie dans le noir. Les dirigeants ont par contre mené grande vie avec des pot-de-vins somptueux. Mais la fête est finie.
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Johan van der Merwe, dernier chef de la police de l’apartheid est mort le 27 août dernier, sans jamais avoir été puni pour les crimes commis sous ses ordres. Sa carrière de policier a atteint son apogée entre 1990 et 1995, la période la plus meurtrière de l’histoire de l’Afrique du Sud, quand tout pouvait basculer dans la guerre civile