La COP 28 devait être un point important, pour donner une impulsion à l’action climat, qui ne décollait pas.
En effet, le baromètre est au plus mal : les émissions mondiales de gaz à effet de serre continuent à augmenter - plus 1,2 % entre 2021 et 2022 - et un rapport de l’ONU annonce qu’au rythme actuel, les 1,5° seront intenables.
Par son projet de réforme des retraites, Macron s'attaque à l'un des piliers de la Sécurité sociale. La Sécu issue du programme du Conseil National de la Résistance était toute une philosophie, celle d'un projet humaniste, bâti sur le principe de « cotiser selon ses moyens, recevoir selon ses besoins ».
Par Jean Lafont
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En mars dernier, un collectif d’élu·es, de chercheurs, de militant.es associatifs, d’entrepreneurs et de décideurs publics publiaient dans le Monde l’appel « La société des communs offre un nouveau récit et un socle programmatique dont la gauche française doit de saisir ». Mais l'Etat-providence, entre les mains de l'oligarchie financière, ne reviendra plus. Au peuple de prendre le flambeau !
Après l’hémisphère sud, c’est au tour de l’hémisphère nord de subir des incendies monstres dévastant les forêts et leurs écosystèmes et des inondations meurtrières. Ce qui était l’exception est en train de devenir la norme. Ce n’est malheureusement pas une surprise, les rapports du GIEC nous alertent depuis 1990 et se font de plus en plus pressants.
Le GIEC vient de rendre son dernier rapport. Force est de constater que les grands médias en ont peu parlé, et que le sujet de la crise climatique les a moins intéressés que les rivalités entre Le Pen et Zemmour. Et pourtant, d’un côté, c’est le sort de l’humanité qui se joue dans les siècles à venir, de l’autre, un choix entre la peste et le choléra.
La COP 26, qui va se tenir en novembre à Glasgow, sera sans doute un sommet comme les autres, et on peut malheureusement parier qu’il n’en sortira pas grand chose , si ce n’est de bonnes paroles, car la seule solution réaliste serait d’engager dès maintenant une transformation sociale radicale rompant avec notre système et faisant supporter l’essentiel des efforts par les plus riches
La COP 26, qui va se tenir en novembre à Glasgow, sera sans doute un sommet comme les autres, et on peut malheureusement parier qu’il n’en sortira pas grand chose , si ce n’est de bonnes paroles, car la seule solution réaliste serait d’engager dès maintenant une transformation sociale radicale rompant avec notre système et faisant supporter l’essentiel des efforts par les plus riches
Reprendre la main sur les services publics, impossible ?
Redécouvrir que nous pouvons vivre en symbiose avec une nature, que nous avons trop longtemps méprisée et écrasée, impensable ?
Pas sûr, car beaucoup d'entre nous, les « confiné.e.s », ne veulent pas redémarrer pour recommencer comme avant. C'est peut-être le moment d'oser ce qui paraissait hier encore impossible ?
On ne pourra pas faire face au changement climatique avec les cadres de pensée et les valeurs du passé. L'écologie populaire et sociale ouvre des pistes pour faire converger les luttes.
Dans les mobilisations sur les retraites et sur le climat, deux mondes se font face. L'ancien, celui de la finance, que représente E. Macron, n'est plus capable de proposer d'autre horizon que la "compétitivité" et la "croissance". Le nouveau, se dessine dans les expérimentations locales et dans les luttes populaires pour l'émancipation et la réinsertion de l'être humain dans les écosystèmes.