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Le blog de Jean-Philippe Cazier
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Articles d'éditions
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Édition Bookclub
Derrida, philosophie animale
Dans Jacques Derrida – Politique et éthique de l’animalité, Patrick Llored interroge le sens et les conséquences des analyses que Derrida consacre à l’Animal. -
Édition Bookclub
La fiction à l’œuvre : L'Hôpital d’Ahmed Bouanani
« Quand j’avais franchi le grand portail en fer de l’hôpital, je devais être encore vivant». Ainsi commence la fiction d’Ahmed Bouanani, L’hôpital. Qui peut écrire cela ? Un mort ? Comment un mort pourrait-il écrire ? Cette phrase ouvre un espace-temps singulier où les repères habituels laissent place à un univers régi par d’autres principes étranges. Nous sommes passés ailleurs – mais où ? -
Édition Les mains dans les poches
Ginsberg éthique
Le Journal d’Allen Ginsberg est une œuvre littéraire comparable à ses œuvres poétiques. Lorsque commence ce journal, en 1952, Ginsberg a 26 ans et n’a pas encore publié. Mais il interroge ce qu’est pour lui l’écriture, et l’on peut lire dans les pages de ce livre des ébauches de poèmes publiés ultérieurement ainsi que des réflexions sur la poésie où s’affirme la logique que développera son œuvre : « j’aimerais y faire tenir le monde entier et ses mystères si denses et si visibles ». -
Édition Bookclub
Foucault politique
Dans La dernière leçon de Michel Foucault, Geoffroy de Lagasnerie analyse les rapports de Foucault à la pensée néolibérale. Le cours donné en 1979 par celui-ci au Collège de France, publié en 2004 sous le titre Naissance de la biopolitique, fut en grande partie consacré au néolibéralisme, ce qui a pu produire certains contresens : Foucault est-il devenu néolibéral ? -
Édition Les mains dans les poches
Freud par Zweig
Si Freud fut un inventeur d’exception dans le champ de la psychologie, il demeure aussi un des philosophes majeurs du XXe siècle. C’est sur cette dimension philosophique que Stefan Zweig insiste dans son Sigmund Freud, en montrant comment Freud renverse et transforme l’image de la pensée et du monde : « Il a eu le courage d’avancer encore et toujours, par-delà les illusions, jusqu’au néant suprême, jusqu’à cet infini grandiose où il n’y a plus de foi, plus d’espoirs ni de rêves, pas même ceux du ciel et où il n’est plus question du sens et de la tâche de l’humanité ». -
Édition Bookclub
Deutschland Fassbinderplatz
Fassbinder – La mort en fanfare, n’est pas une cathédrale mais un squat. Il s’agirait de faire effraction, détruire et recomposer, composer et détruire, les deux indissociables : « On s’est introduit d’abord par effraction, la nuit, en forçant une porte de derrière […], on a cassé des murs, fermé des fenêtres pour en ouvrir de nouvelles, creusé une cave pour y faire tourner un casino clandestin, tracé des signes au-dessus des portes ». -
Édition Bookclub
La nuit de Chestov
L’œuvre de Léon Chestov demeure négligée, bien qu’elle soit reconnue par Bataille ou Deleuze. On ne peut donc que saluer la réédition de La nuit de Gethsémani, paru initialement en 1923. Chestov y trace un chemin singulier à travers l’œuvre de Pascal, le décrivant d’une manière qui pourrait s’appliquer à Chestov lui-même, à sa postérité obscure : « personne ne l’écoute ». -
Édition Bookclub
Les Œuvres de miséricorde de Mathieu Riboulet, prix Décembre 2012
Deleuze définit autrui comme expression ou signe d’un monde possible, enveloppement d’un monde dont la rencontre est le développement ou dépliement. Une idée similaire traverse Les Œuvres de miséricorde, de Mathieu Riboulet : le rapport à l’autre est rapport à un monde virtuel fait d’une multiplicité de coordonnées qui se croisent, se superposent, passent l’une dans l’autre. -
Édition Bookclub
Poétique des flux
Mikhaïl Bakhtine écrivait : « Il existe des œuvres qui, effectivement, n’ont rien à voir avec le monde, mais seulement avec le mot ‘monde’ ». Pour Claro, au contraire, l’œuvre a tout à voir avec le monde puisqu’elle est agencement de la langue et du monde : comment faire du monde une langue, comment construire une langue avec le monde ? Dans Tous les diamants du ciel, l’agencement du monde et de la langue leur fait perdre leur unité, leur identité, leur stabilité – le monde et la langue devenant multiples, chaotiques : des flux dont l’œuvre est composée. -
Édition Bookclub
L’acharnement du monde
Comment fonctionne le pouvoir, comment parle-t-il, et de quel monde ? Ce sont les questions qui traversent le roman de Mathieu Larnaudie, Acharnement. Il s’agit moins pour l’auteur d’analyser les discours politiques ambiants que d’interroger le langage en tant que dispositif du pouvoir, en particulier du pouvoir politique. Dans le champ politique, le langage n’est pas simplement un moyen d’exprimer des idées, de conquérir et diriger l’Etat ou l’opinion : l’agencement du pouvoir politique et du langage fait que celui-ci devient un dispositif incluant un type particulier de rapport aux autres et au monde.