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Le blog de Jean-Pierre Bernajuzan

À propos du blog
Dès l’âge de 6/7 ans, j’ai pris conscience que la société fonctionnait sur l’illusion : je ne pouvais m’y laisser aller parce qu’alors j’aurais menti, puisque j’en avais conscience. Je ne pouvais accepter1 cette socialisation illusoire, qui de ma part aurait été mensongère puisque j’en étais conscient. Je ne pouvais pas accepter « d’être » un mensonge. Dès lors j’ai donc recherché « la vérité », contre l’illusion, pour ne pas me « néantiser » moi-même…
  • La révolution, le sacrifice et la démocratie

    Par | 1 commentaire | 1 recommandé
    Pourquoi les gauchistes et les communistes haïssent-ils tant la social-démocratie ? C’est curieux. Et pourquoi opposent-ils à la relative réussite de cette social-démocratie des projets qui ont tous été des faillites, à la fois économiques, sociales et démocratiques ? S’ils ne sont pas contents, pourquoi choisissent-ils toujours pires que ce qu’ils récusent ? C’est vraiment bizarre…
  • Comment l’Occident humaniste a-t-il pu commettre des génocides ?

    Par | 5 commentaires
    On commémore l’anniversaire du génocide rwandais ; à cette occasion on s’interroge sur la motivation des bourreaux. On le compare à d’autres génocides, on compare les motivations, la logique des motivations des génocideurs. Au lieu d’imaginer une rupture d’équilibre positif initial, il faut comprendre que cet équilibre pacifique est une construction sociale historique…
  • Un capitalisme de connivence politisé par un lobbying traditionnel...

    Par | 2 commentaires | 1 recommandé
    En 2015, Robert Reich a publié aux États-Unis « Saving Capitalism ». Universitaire américain, membre du parti démocrate, il a été ministre du travail de 1992 à 1997 sous l’administration Clinton. Acteur à la fois universitaire et politique, il analyse en détail comment la politique économique inégalitaire s’est concrètement mise en œuvre : lobbying et complicité politique !
  • Peut-on gérer l’État comme une entreprise?

    Par | 44 commentaires | 44 recommandés
    Depuis l'avènement de l'idéologie néolibérale après la fin des trente glorieuses, on dit qu'il faut moderniser l'État. L'État-providence s'épuisant face à la crise et la mutation de l'économie, l'idée qu'il était mal géré s'est développée en même temps que l'image de l'entreprise se revalorisait, l'entreprise s'impose comme modèle de gestion…
  • L'Occident n'est pas un modèle, il est un pionnier

    Par | 1 recommandé
    La modernité est manifestement occidentale. Tout ce qui s’invente est occidental en ce sens qu’il est issu du processus de l’évolution occidentale. Pourtant, comme les autres, l’Occident a une origine archaïque. Dans le processus contemporain, même sous le moteur occidental, comment, à partir de leurs propres archaïsmes, les évolutions des diverses civilisations s’interpénètrent-elles ?
  • Qu’est-ce qu’être de gauche ? Qu’est-ce que la gauche ? Quelle est sa vocation ?

    Par | 154 commentaires | 6 recommandés
    D’habitude on oppose la gauche et la droite car elles sont rivales. Leurs thèmes idéologiques varient dans le temps et peuvent changer de camp… Non, ce qui les différencie, c’est la fonction particulière que chacune remplit, et qui sont complémentaires. En démocratie, la droite et la gauche sont des partenaires et non des adversaires, chacune dans sa fonction propre.
  • Apprendre à vivre en paix dans des sociétés individualistes et hétérogènes

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    La globalisation économique a bouleversé les sociétés sans que l’on s’intéresse aux mutations de la socialisation. Or les sociétés homogènes et grégaires d’hier ont laissé place à une société hétérogène et individualiste, créant un sentiment d’insécurité par la perte de repères sociaux homogènes.
  • La condition salariale demeure l’impensé de notre modernité

    Par | 15 commentaires | 4 recommandés
    La grille d'analyse qui commande la compréhension de la réalité du monde privilégie les idéologies et philosophies, la politique et l'économie. La société reste secondaire comme si elle n'avait aucune dynamique propre et qu'elle était subordonnée à l'action politique, c'est à dire étatique. Or les sociétés ont existé bien avant les États, ce sont elles qui commandent l'évolution du monde...
  • La beauté, l’émotion, et le sentiment de la relation

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    Je devais avoir une vingtaine d’années, j’ai eu le sentiment que la beauté n’avait pas de valeur ni de réalité objective. La réalité de la beauté est subjective. La beauté est donc telle qu’on la voit telle. Ça a l’air d’une tautologie, c’est pourtant ainsi que cela se passe, à la fois intimement et socialement.