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Un lecteur du Monde m’a adressé ce message :
Bonjour Monsieur.
Ma remarque concerne la réponse que voici que vous faîtes à des gens qui contestent des tentatives de déradicalisation : @Patrick V, O et les autres : quand on est borné, on est borné. Quand on ne veut pas comprendre, on ne comprend pas ; soyez tranquilles, si vous refusez de comprendre, personne ne pourra vous obliger à le faire !
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L’humilité est une valeur paradoxale, elle affirme une supériorité morale par le renoncement à toute supériorité sociale !
Tout d’abord il ne faut pas confondre l’humilité avec la modestie ; la modestie, fausse ou non, sert à se situer dans une hiérarchie sociale, tandis que l’humilité sert à s’en abstraire.
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Ma première réaction a été l’exaspération, encore une fois je n’ai pas été entendu, on m’attribue des affirmations qui ne relèvent pas de mes analyses. Ma colère passée, ma deuxième réaction reprend les raisons de ma présence sur le site : je publie pour faire entendre des analyses qui n’ont pas cours : si tout le monde était d’accord avec moi, je ne publierais plus. Alors de quoi je me plains ?
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Pour comprendre comment l'Église a déterminé la société actuelle, il faut distinguer son action réelle, sociale, de la justification idéologique qu'elle se donne. Elle suscite deux types de préjugés, celui des chrétiens croyants qui adhèrent à cette justification idéologique et celui des anticléricaux qui la contestent. Mais ils sont complices pour ne pas aller voir ce qu'il en a été concrètement.
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Un film de Justin Webster, « El fin de ETA » narre le processus des discussions et des négociations de la sortie de la violence de ETA. C’est un film passionnant qui montre à la fois les positions de chacun, les difficultés d’entendre l’autre d’en face, et celles d’entamer une démarche de « pacification », alors qu’en même temps, le pouvoir politique démocratique espagnol continue...
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J’ai une grande capacité à inventer... ce que je ne connais pas ! Forcément, si je le connaissais déjà, je ne l’inventerais pas. Oui mais justement, puisque je ne connais pas ce que j’invente, comment se fait-il que je puisse y avoir accès ?
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Il semble à première vue qu’il y ait une contradiction entre la possibilité de prendre des décisions rationnelles et l’expression du suffrage universel. Comment en effet des électeurs ignorants, incompétents, seulement préoccupés de leurs problèmes personnels, pourraient-ils avoir la capacité de raisonner rationnellement pour prendre la décision collective adéquate ?
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On voit fleurir les articles analysant et critiquant les candidats et leurs programmes politiques.
Ces analyses et ces critiques mettent le plus souvent sur le même plan la rationalité du programme, et la capacité ou l'incapacité, de convaincre avec un tel programme : comme si la capacité de convaincre résidait dans la validité du programme...
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D'habitude, je construis mes concepts petit à petit, par touches successives, mais celui-là : « Aimer, c'est comprendre », je l'ai reçu tout fait, tout fignolé, parfait. Je l'ai découvert à la fin des années 1970 dans « Petit arbre », le roman de Forrest Carter, écrivain américain.
Il exprime exactement ce que je ressentais sans me l'être jamais dit. Je peux dire que comprendre est ma passion.
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Je reçois ce message d’un correspondant : Votre observation sociale est intéressante, mais je ne peux continuer cette lecture et valider votre démonstration sans que vous m’en disiez un peu plus sur vous et votre approche scientifique, votre concept de « déparentalisation » s’appliquerait bien aujourd’hui à nos enfants captivés par internet. Se présenter comme blogueur est vraiment insuffisant !