Chercheur en philosophie. Parmi les axes de recherche : les rapports entre la philosophie de Martin Heidegger et le national-socialisme.
Nancy - France
A partir de ce jour, le 17 novembre 2024, ce blog propose l'examen des arguments avancés par ceux qui, au-delà de toute propagande, soutiennent qu'un génocide est en cours à Gaza. Cela même est inséparable1…
de l'analyse des discours qui récusent l'accusation. Cette démarche est cependant inséparable du double refus de céder à l'islamophobie comme à l'antisémitisme. Dans l'âpre champ des luttes idéologiques actuelles, où toutes les instrumentalisations semblent permises, rien ne doit autoriser un passage au racisme, tout doit être tenté pour imaginer des solutions politiques.
Dans son témoignage sur Gaza Karin Huster s'interroge sur le fait que rien n'est fait, notamment par les pays européens, pour permettre de soigner les enfants palestiniens les plus gravement blessés. Israël s'opposerait il à la création d'une sorte de pont sanitaire aérien? Cette situation revêt à l'évidence une signification génocidaire.
Venu des mathématiques et oeuvrant à la confluence entre psychanalyse et philosophie Daniel Sibony brille par la richesse de ses analyses. Il intervient massivement sur le conflit du Moyen Orient depuis le 7 octobre avec, semble-t-il, la mission de justifier la politique israélienne. Je m'étonne ici du caractère tronqué et "magique" de son argumentation.
Alors que la deuxième phase du génocide à Gaza commence, celle où la puissance exterminatrice réinvestit le territoire "nettoyé", on assiste à un "bal des vampires" sans précédent dans une Notre-Dame de Paris refaite, dit-on, à l'image des premiers jours.
7 mois avant les attentats du 7 octobre 2023 le grand historien Saul Friedländer montrait comment la politique d'extrême droite de remise en cause de la démocratie et de l'état de droit israéliens fonctionnait comme une provocation à l'égard du Hamas. Il diagnostiquait une "issue explosive"!
La famine, les massacres et les déplacements forcés de civils palestiniens à Gaza se poursuivent, ce qui soulève la question du génocide, en particulier compte tenu des intentions exprimées par les dirigeants israéliens.
Raz Segal : « Accuser Israël de génocide m’a coûté un emploi – un autre exemple d’une université qui laisse tomber les Juifs ».
Raz Segal est professeur agrégé d’études sur l’Holocauste et les génocides à l’université de Stockton, où il est également titulaire d’une chaire sur l’étude des génocides modernes.
Il y a déjà six mois l'historien israélien Amos Goldberg, auteur de nombreux travaux sur la Shoah, reconnaissait douloureusement qu'un génocide était en cours à Gaza. Je publie ici un bref entretien où il rend compte de son diagnostic