Chercheur en philosophie. Parmi les axes de recherche : les rapports entre la philosophie de Martin Heidegger et le national-socialisme.
Nancy - France
A partir de ce jour, le 17 novembre 2024, ce blog propose l'examen des arguments avancés par ceux qui, au-delà de toute propagande, soutiennent qu'un génocide est en cours à Gaza. Cela même est inséparable1…
de l'analyse des discours qui récusent l'accusation. Cette démarche est cependant inséparable du double refus de céder à l'islamophobie comme à l'antisémitisme. Dans l'âpre champ des luttes idéologiques actuelles, où toutes les instrumentalisations semblent permises, rien ne doit autoriser un passage au racisme, tout doit être tenté pour imaginer des solutions politiques.
Je publie ici un des mes articles : celui paru dans "Métapolitique contre culture" (Edition Lambert/Lucas) et consacré à une approche critique et sans concession d'un des textes les plus fameux de Martin Heidegger. Il est encore célébré comme un texte majeur pour penser l'habitation.
Publication d'un entretien avec l'historien israélo-américain Omer Bartov. Première partie : l'entretien publié dans le journal belge en ligne L'Echo ce 27 mai 2025. "Dès le 7 octobre 2023, ils parlaient d’éradiquer Gaza, de la raser, de la détruire".
Mais on sait ce que veut et fait l’extrême-droite : elle a besoin d’ennemis pour prospérer. C’est dans son intérêt qu’il y ait moins d’émigration légale et plus d’émigration sauvage. C’est dans son intérêt que des jeunes d’ascendance maghrébine aillent dans les mosquées pour apprendre l’arabe. C’est dans son intérêt qu’incivilités et violences prospèrent. L’extrême-droite c’est l’insécurité !
Bref l’extrême-droite a changé le nom des sémites. Ils ne sont plus juifs (dominateurs, comploteurs, matérialistes, séparatistes et sans racine) mais arabes (islamistes, terroristes, néo-nazis, antisémites). Il est vrai que ce que j’appelle « national-judéo-christianisme" hérite d’une longue tradition d’islamophobie et de racisme anti-arabe.
Pour le moins nous serions monstrueusement idiots à attendre qu’on puisse compter les morts pour déclarer le génocide.
Le processus actuel est génocidaire. On doit le dénoncer comme tel pour le stopper. Pour qu’il ne devienne pas aussi monstrueux que celui qui eut lieu à Auschwitz.
Je propose une simple méditation sur une photographie. Il n'y a ni chambre à gaz, ni machettes à Gaza. Mais il y a la faim, les bombes, les exécutions. Smotrich et ses réseaux l'ont bien formulé : ils devront partir ou mourir.
Je publie ici cette note critique adressée à G. Erner. Dans son "humeur" du 14 mai celui-ci déclare en effet que si des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité sont commis à Gaza ils ne constituent pas un génocide. "Un génocide c'est autre chose" dit G. Erner. Je souhaite un Matin sur la question avec le concours d'experts.
– De délire en délire, c’est à la fin celui de la LICRA. Le jour de la 80è célébration de la capitulation nazie, son président d’honneur recourt à la figure de Joseph Goebbels pour porter publiquement atteinte, d’une façon inouïe, à l’image de Jean-Luc Mélenchon.
Ne l’oublions pas : si le pilote est israélien, et sans doute juif, la bombe est chrétienne. Pour autant que l’Etat israélien ne pouvait être absolument auto-suffisant les aides qu’on lui apporte sont des leviers de chantage et d’instrumentalisation. La souveraineté politique juive n’est donc pas diplomatiquement inconditionnée. Elle relève du mythe. Et cela a des conséquences tragiques.
Médard Boss, psychiatre Suisse, a invité Martin Heidegger à intervenir dans un séminaire qui s’est tenu à Zürich sur plusieurs années, de 1959 à 1965. Du philosophe Médard Boss déclara : « Martin Heidegger – l’homme le plus systématiquement calomnié qu’il m’ait été donné de rencontrer" . Je suis moi-même un "calomniateur". Et voici pourquoi.