Chercheur en philosophie. Parmi les axes de recherche : les rapports entre la philosophie de Martin Heidegger et le national-socialisme.
Nancy - France
A partir de ce jour, le 17 novembre 2024, ce blog propose l'examen des arguments avancés par ceux qui, au-delà de toute propagande, soutiennent qu'un génocide est en cours à Gaza. Cela même est inséparable1…
de l'analyse des discours qui récusent l'accusation. Cette démarche est cependant inséparable du double refus de céder à l'islamophobie comme à l'antisémitisme. Dans l'âpre champ des luttes idéologiques actuelles, où toutes les instrumentalisations semblent permises, rien ne doit autoriser un passage au racisme, tout doit être tenté pour imaginer des solutions politiques.
Trump, Poutine, Netanyahu, Xi Jinping, Orban, Kim Jong-un, Erdogan sont des héritiers de l’hitlérisme, système de justification d’une criminalité d’Etat au service exclusif des intérêts d’un groupe déterminé.
La variante judéo-chrétienne du nazisme est farouchement ennemie d’un épanouissement universaliste effectif de l’expérience juive. Elle a acquis l’intelligence stratégique consistant à exploiter l’antisémitisme. Elle l’encourage de fait tout en le condamnant. Il faut en effet au sionisme de colonisation de quoi trouver venir occuper les futurs espaces libérés par le génocide.
Pour Spinoza, rompant avec la tradition issue de Platon et d’Aristote, le philosophe n’est pas celui qui s’étonne mais celui qui, fort de l’expérience même de l’étonnement en tant que « pathologie », se tient constamment en éveil pour accueillir l’essence de choses singulières jusqu’ici inconnues.
Si le génocide en cours à Gaza prolonge Auschwitz ce n’est pas au sens où les Juifs seraient coupables de faire aux Palestiniens ce qu’ils ont eux-mêmes, au mode opératoire près, subis à Auschwitz. Le rapport entre Auschwitz et Gaza n’est pas celui d’une « imitation ».
L’extrême-droite est en passe de réussir un coup aussi tordu que pervers. Amalgamant politique suprémaciste israélienne actuelle, sionisme, judaïsme et juifs elle cherche à criminaliser, comme étant antisémite, tout acte de solidarité politique avec les Palestiniens.
« Commençons par nous demander si Hitler avait raison ou non », a dit aux étudiants le rabbin Giora Redler . « C’était la personne la plus correcte qu’il y ait jamais eu, et tout ce qu’il a dit était vrai… il était juste du mauvais côté. » Sources : Times of Israël et i24news.
"Les pâtes n’aideront pas. Gaza est au bord d’une augmentation exponentielle du nombre de morts de faim."
Alex de Waal a vu et étudié certains des cas de famine les plus graves au monde. Ce qui se passe à Gaza aujourd’hui le terrifie. (Haaretz).
Je publie ici un article de Dahlia Scheindlin paru dans Haaretz, 24 juin 2025. "Si le mot génocide vous hante, ce qui devrait vous hanter, c’est Gaza".
Le nazisme heideggérien est tel un puzzle dont les pièces se dissimulent d’autant mieux dans la trame du discours qu’on le lit sous la lumière d’un académisme certain du caractère vertueux de son apolitisme.
Ce 3 janvier 2025 j’expliquais que le « X » qui a remplacé le petit oiseau twitter était en réalité une croix gammée discrètement repliée. Et prête à être, au moins virtuellement, dépliée. Musk est un nazi. Son IA, Grok, a été pris en flagrant délit pour avoir vanté l’efficacité du régime hitlérien.