Jean-Pierre Marongiu, un survivant des geôles du Qatar
Injustement emprisonné au Qatar pendant cinq ans, abandonné par le gouvernement français, Jean-Pierre Marongiu a gagné sa liberté grâce à ses soutiens1…
en France et par son obstination à prendre la plume pour faire le récit de son calvaire.
Jean-Pierre Marongiu a 55 ans. Expert en management, il a travaillé dans de nombreux pays avant de s’installer au Qatar où il a créé une entreprise en 2008.
En 2013, escroqué par son associé qatarien, membre de la famille royale forcément intouchable, Jean-Pierre Marongiu est injustement emprisonné pendant près de cinq ans. Abandonné par la diplomatie française, il tente de s’évader à plusieurs reprises et surtout dicte à sa femme, au moyen de téléphones clandestins, un livre publié en 2014 : Qaptif.
En 2018, il est soudainement gracié l’émir du Qatar et dès son retour en France se met à l’écriture d’InQarcéré, publié en 2019. Loin d’être broyé, il y raconte près de cinq années d’injustice, de violences, de promiscuité avec des islamistes fanatiques en contact direct avec Daesh et surtout la trahison du quai d’Orsay.
Son expérience hors du commun fait de lui un témoin unique du pouvoir despotique exercé par la famille Al-Thani et de son activisme pour répandre l’idéologie des Frères musulmans par tous les moyens.
Aujourd’hui, il continue de dénoncer cet Etat qui s’invite à la table des grandes puissances comme la France. Diplomatie, commandes à des grands groupes français, investissements, mécénat… tout cela n’est qu’un faux-nez pour financer la construction de mosquées radicalisée, véritables creusets du terrorisme sur le sol français.
Sa parole dérange : il y a quelques semaines, son passage à l’émission Les Terriens du Dimanche chez Thierry Ardisson a été entièrement caviardé par C8, la chaîne du groupe Canal+.
La France est un état de droit. Mais quand il s’agit du Qatar, il semble que c’est au droit de se taire que l’on fait référence ! En France, on ne commente pas des procédures de justice en cours… soit. Alors quand le fait-on ? Quand la messe sera dite et la victime refroidie, quand toutes traces du délit, ossements des protagonistes inclus, seront éparpillées aux quatre vents des roses du désert ?
Insidieusement, afin de ne pas heurter une opinion publique sous perfusions médiatiques des lobbys pros qatariens, le plus riche État de la planète a infiltré notre économie et nos institutions démocratiques.