Lorsque vous mettez deux allumettes côte à côte, s'il y en a une qui se consume alors que l'autre flambe, au final, certes, cela produit le même résultat étant donné que les deux sont cramées, mais lors du processus, vous pouvez constater les divergences, la consumante multipliant les ouilles, alors que la flamboyante multiplie les ailles jusqu'à ce que…
Il y a quelques années, lorsqu'un personnage mourait dans un film, même haché menu par une rafale de mitrailleuse, il faisait un petit mouvement de tête comme pour la poser doucement sur son épaule et fermait les yeux, c'était presque tendre.
J'ai toujours admiré la manière dont la plupart des gens avaient une facilité à confondre le provisoire à une chose qui dure longtemps, voire même à noyer si longtemps le provisoire de sorte qu'il finisse par devenir définitif. Tiens, les impôts, par exemple
J'ai des trucs ! Vous me direz, "et alors ! à chacun son truc ! y'en a qu'ont des trucs qui font crac boom hue ! d'autres des trucs comme des machins ! y'en a même qui prennent des machins pour des trucs !…" Bref, que chacun a au moins un truc.
Une lumière froide, comme son nom l'indique, est une lumière dont moins de 20% produit de la chaleur. Donc, si votre lumière, qu'elle émane de votre moi intérieur, ou qu'elle soit une résultante de votre aura, en produit 20,01%, elle sera dite chaude. Or, tout un chacun sachant que la lumière qu'émet une luciole - ou un luciole, s'il s'agit d'une luciole mâle - étant froide, je n'ai jamais compris pourquoi l'on confondait parfois les lucioles avec des feux follets, chacun sachant aussi que la lumière produite par un feu est chaude, et plus chaude encore s'il est follet, il suffit de s'y brûler les pattes - ouille ! - pour s'en rendre compte.
J'aime bien les paysans, qu'elle dit Shéhérazade, en débutant l'histoire qu'elle va raconter au sultan pour l'endormir vu qu'il commence à fatiguer de ses pitreries et même de ses caresses et qu'elle-même commence, itou, à se la gonfler sérieusement parce qu'elle va finir par manquer d'imagination, tant en histoires qu'en caresses.
Je ne me suis jamais caché de le penser ni de le dire, je préfère les bestioles - si, même les mygales - aux bipèdes qui, en général, sont bien plus bêtes que la plupart des bêtes - même celles que l'on dit sauvages. Evidemment, certains bipèdes font exception en étant moins bêtes que leurs amies les bêtes, de même que certaines bêtes sont encore plus bêtes que leurs potes les bipèdes - et je ne parle pas de certaines de ces bêtes qui aiment à se repaître de chair humaine, puisque certains humains en raffolent aussi.
Je me suis toujours demandé pourquoi quelques crétins de bipèdes avaient besoin de se donner des rois - des lois aussi, mais c'est une autre histoire - tout comme la plupart des bipèdes prolétaires avaient besoin de leurs patrons pour les prolétariser, ou comme certains imbéciles de naturalistes, bipèdes encore, qualifiaient de reine des fourmis une espèce de masse gélatineuse passant sa vie à pondre des oeufs jusqu'à en crever. Qu'elle m'a toujours dit ma chatte.
Aujourd'hui, il nous faudrait un peu plus d'une planète et demi pour subvenir à nos besoins bipédiques sur cette planète. Or, ainsi qu'Archihamed l'a démontré il y a longtemps déjà, notre planète - prénommée Terre - même si, vue de la lune, elle a à peu près la forme d'un ballon, vous pouvez toujours lui souffler dans le cul d'un volcan, vous ne parviendrez jamais à en augmenter le diamètre, la taille, le volume, ni la superficie.