Le premier de cordée comme métaphore révèle une conception du management néo libéral visant à une rationalisation des choix budgétaires et une gestion des moyens. Dorénavant dans l'hôpital public et les services médico-sociaux, le facteur humain est considéré comme un coût.
Dès lors, chercher à comprendre, c'est commencer à désobéir?
Parmi les nombreuses peurs qui traversent les livres de Michel Houellebecq, celle du vieillissement est permanente. Que nous donne-t-il à penser de notre société concernant la vieillesse, particulièrement sur les questions d'âgisme, de conflits de générations, et d'une société des seniors comme mise en spectacle par la Silver économie?
Ces fameux seniors, on les observe, on les mesure, on les classe. Toutes les innovations technologiques( domotique, robotique, bio-numérique, big data etc.) s’engouffrent dans ce champ, pour tester et valider, modifier.
Bref cette société des vieux, telle qu'on la pense, c'est notre avenir!
José Polard
La volonté de regarder l’avancée en âge d’abord comme une question de société est une caractéristique de la gérontologie sociale.
Pour autant les temps changent...Comment refonder ce questionnement autour du vieillesse et de la longévité? Tel est l'objectif premier de ce texte
Imaginons une société civile impliquée dans le souci et l'accompagnement des sujets âgés dépendants, imaginons un EHPAD ouvert sur le quartier ou la commune,etc. Tout cela existe déjà! Parfois.
Où l'on perçoit lors d'un débat, suite à un reportage sur les secrets d'un gros business en maison de retraite, comment les mots sont orientés pour ne pas dire certaines réalités, brutales et déplaisantes, quant à la manière dont sont traités les vieux et les professionnels qui s'en occupent.
Où il est question du soin, de la thérapeutique et de l’organisation. Une nouvelle contribution à la critique des EHPAD et leur idéologie sanitaire n°2.
Si être hébergé est un signe de dénuement, habiter suppose de participer à son environnement, d’y prendre part, d’y contribuer, et d’en bénéficier.
Ceci explique beaucoup de la désorientation accélérée des personnes qui rentrent en EHPAD : elles n’habitent plus nulle part.
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