A l’occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, La Cimade a créé ce quiz visant à alerter sur les situations des femmes étrangères victimes de violence et sur les obstacles spéficifques qu’elles rencontrent pour accèder au droit d’être protégées.
Au moins 27 personnes sont mortes noyées au large de Calais ce mercredi 25 novembre. Ce nouveau drame vient alourdir le bilan des morts à cette frontière où, depuis une trentaine d’années, plus de 300 personnes ont perdu la vie, soit en essayant de la franchir soit en raison de leurs conditions de (sur)vie sur le littoral Nord.
Nous exigeons l’ouverture de voies légales et effectives d’accès à la France pour la protection des Afghanes et Afghans victimes de persécutions. Les propos d’Emmanuel Macron appelant à « anticiper et nous protéger contre des flux migratoires irréguliers importants » après la chute de Kaboul entre les mains des Talibans sont indignes de la tradition française de l’accueil et de l’asile.
Dans le rapport 2020, les associations Forum réfugiés-Cosi, France Terre d’Asile, Groupe SOS Solidarités – Assfam, La Cimade, et Solidarité Mayotte mettent en avant les problématiques habituelles rencontrées en rétention et exacerbées par la crise sanitaire.
Parce que les portes d’un service public moderne ne sauraient être fermées au public, l’assignation en justice des préfectures imposant illégalement l’usage d’Internet, sans alternative possible pour déposer une demande de titre de séjour, se poursuit.
La perspective des élections régionales a exacerbé et focalisé le débat public sur la sécurité. L’assimilation entre immigration, terrorisme et sécurité, figure classique de la rhétorique des partis d’extrême droite, contamine de plus en plus les débats politiques. Et « l’étranger » est comme toujours « le bouc émissaire idéal ».
Le jeudi 27 mai 2021, à 14h se tiendra à Grenoble le procès en appel des sept personnes solidaires, dites-les « 7 de Briançon », reconnues coupables en première instance, le 13 décembre 2018, pour « aide à l’entrée et à la circulation sur le territoire national de personnes en situation irrégulière ». Elles encourent, chacune, 10 ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende.
Des jeunes étrangers et étrangères confié·e·s à l’Aide sociale à l’enfance (ASE) nous interpellent sur les pratiques arbitraires et abusives des préfectures pour les empêcher d’accéder à un titre de séjour.
Non à la privation des conditions matérielles d’accueil pour les personnes demandeuses d’asile !
Sur tout le territoire français, des milliers de personnes demandeuses d’asile en très grande précarité dorment à la rue, font la queue devant les distributions alimentaires, défilent dans les permanences associatives. Elles sont des centaines en Île-de-France.
Les amalgames visant les personnes étrangères sont récurrents depuis de nombreuses années dans les milieux politiques et médiatiques. Depuis quelques mois, le phénomène s’est encore intensifié. Afin de lutter contre les stigmatisations visant injustement les personnes étrangères, La Cimade publie un document visant à rétablir les faits.