Après une nouvelle journée de mobilisation, la quatrième depuis janvier, marquée par l'irruption de nouveaux participant-es dont beaucoup venus en famille, le bras de fer autour de la réforme des retraites perdure.
Déferlante, immense, tsunami… Les mots forts manquent pour caractériser la seconde journée de mobilisation contre la réforme des retraites. En effet, la police comme les syndicats s’accordent au moins sur une chose : la journée du 31 janvier était encore en plus forte que celle du 19.
Enorme : la première journée de mobilisation contre la réforme des retraites a réuni, dans plus de deux cent cinquante villes, deux millions de participant-es dont quatre cent mille sur Paris ce qui en fait la plus grosse depuis 1995 qui avait obligé le Premier Ministre de l’époque de remballer une réforme analogue à l’issue de manifestations marathons et d’un blocage continu des transports.
Après plusieurs mois de faux suspens, le gouvernement vient d'annoncer son projet de contre-réforme de nos régimes de retraite. Il est dans la continuité de celles menés depuis 1993 mais en est incontestablement le plus dur vu qu'il augmentera, si nous le laissons faire, à la fois l'âge de départ et le nombre d'annuités nécessaire à avoir une pension complète.
Salarié-es d’associations de solidarité mais aussi de fondations, d’organisations politiques ou de syndicats, iles sont des centaines de milliers à travailler pour autre chose qu’une entreprise dans un but non lucratif et sont réputés animés par la satisfaction de concilier le fait d’occuper un emploi et un engagement au service de valeurs communes avec leur employeur.
Ami-es de La France Insoumise, merci de ne pas confondre vitesse et précipitation : avant d’abord ce qui constituent de fait les troisième et quatrième tour de l’élection présidentielle, il y, a un second tour dans quinze jours avec la responsabilité de dégager, dans les urnes comme dans la rue, la menace Le Pen et la politique ultra-libérale qui la nourrit.
Dix ans déjà ! Le 24 mars 2012, l’Union syndicale Solidaires, la dernière née des organisations syndicales interprofessionnelles, organisait une manifestation nationale pour peser dans le débat de la présidentielle d’alors.
Avec deux fois plus de manifestant-es que la précédente journée nationale de mobilisation du 5 octobre 2021, l'intersyndicale nationale, qui voit le retour durable de FO en son sein, a réussi son pari.
Face aux demies-mesures et à la totémisation que représente le projet de pass vaccinal du gouvernement, les autres secteurs en première ligne face à la pandémie devraient eux aussi non seulement se faire entendre mais organiser par eux-mêmes les mécanismes de protection collectifs nécessaires :