Face aux demies-mesures et à la totémisation que représente le projet de pass vaccinal du gouvernement, les autres secteurs en première ligne face à la pandémie devraient eux aussi non seulement se faire entendre mais organiser par eux-mêmes les mécanismes de protection collectifs nécessaires :
Le 3 décembre dernier, les deux principaux syndicats italiens, la CGIL, l'équivalent de notre CGT, et l'UIL, celui de FO, ont indiqué appeler à la grève générale le 16 décembre prochain contre la politique du gouvernement Draghi.
Malgré la pluie, une nouvelle manifestation unitaire contre les licenciements, à l'appel de la CGT TUI et de l'intersyndicale de PPG, a eu lieu ce samedi 27 novembre, qui a compté plus de 400 personnes.
Alors que le 8ème congrès de Solidaires s'est achevé hier, je publie sur ce blog mon post qui y est consacré suite à sa censure sur le groupe public "Syndicat Solidaires". Ce procédé, tout comme mon texte lui-même, en dit long sur l'état du débat au sein de cette organisation et, plus largement, celui du syndicalisme dit de lutte qui concerne pourtant l'avenir des travailleurs/euses de notre pays.
Avec 142.000 manifestant-es, dont 18.000 à Paris soit un chiffre plus élevé que d’habitude en dépit de pas moins de cinq manifestations organisées dans la capitale, le nombre de participant-es aux manifestations contre le pass sanitaire poursuit sa (lente) décrue, entamée le 17 août dernier.
Impéritie dans la tenue de la rentrée scolaire et universitaire, maintien du passe sanitaire, reprise des licenciements et augmentation des dépenses contraintes : les ingrédients d'une explosion sociale sont réunies.
Le septième samedi de mobilisation contre le pass sanitaire a été marqué par une nouvelle décrue de la mobilisation, amorcée depuis celui du 14 août dernier.
Un reflux ? Non, un faux plat. Avec 175.000 manifestant-es, dont 14.500 à Paris, selon les autorités la semaine la plus creuse de l'année, les zélateurs du pass crient à la victoire.