Le blog de Laurent Ripart

À une échelle large, le marxisme reste encore aujourd’hui conçu comme un historicisme, autrement dit comme une conception déterministe de l’histoire, un ensemble de lois d’airain qui déterminerait l’inéluctable marche de l’humanité vers les horizons radieux du socialisme.

« Toute la Russie pleurait : à partir de ce jour-là nous avons su que personne ne pensait plus pour nous. » Ces mots du poète khrouchtchévien Evtoutchenko témoigne du choc, mais aussi de la rupture, que la mort de Staline, le 5 mars 1953, constitua pour tous les Soviétiques et le mouvement communiste international.

Il y a 90 ans, le 30 janvier 1933, Adolf Hitler devenait chancelier du Reich, puis s’emparait en quelques semaines de tous les pouvoirs. Une telle catastrophe était loin d’être inévitable et fut la conséquence de la désastreuse politique que menèrent tous les partis allemands et tout particulièrement le puissant parti communiste allemand.

Le 19 septembre 1871, alors que la Première Internationale tenait sa conférence à Londres, Karl Marx demandait la parole et proposait aux délégués d’adopter « la proposition no 3 », qui recommandait « la fondation de sections de femmes parmi les ouvrières ».

À l’occasion du 140e anniversaire du 13e BCA, la ville de Chambéry a accueilli le vendredi 7 et samedi 8 octobre 2022 une cérémonie de commémoration de la bataille de Sidi Brahim, célébrant ainsi la conquête de l'Algérie et les combats livrés en septembre 1845 par le lieutenant-colonel Montagnac et ses chasseurs contre les troupes d’Abd el-Kader.

Depuis cet été, des manifestations de masse ont lieu tous les samedis dans plus de 200 villes françaises, sur un seul mot d’ordre : non au pass sanitaire. Si elles s’inscrivent dans la continuité du cycle ouvert par les Bonnets rouges et les Gilets jaunes, elles présentent aussi des éléments originaux, dont l’analyse ouvre de nouveaux défis à la gauche radicale et révolutionnaire.

En commémorant la mort, le 5 mai 1821, de Napoléon Bonaparte, le gouvernement français célèbre bien davantage qu’une simple page d’histoire.

Dans l’esprit de beaucoup de militantEs, la loi de 1905 aurait constitué un acquis majeur du combat de la gauche anticléricale. Cette conception oublie que la loi de 1905 a constitué une loi d’apaisement, qui a permis à la bourgeoisie républicaine de se réconcilier avec l’Église catholique, s’engageant sur une voie de compromis qui devait l’amener à la vider progressivement de son contenu.