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Le 29 avril 2019 dernier le site a obtenu le certificat d’inscription sur les registres de la Commission paritaire des publications et agences de presse (CPPAP) et reconnu en tant que service de presse en ligne d’information culturelle.
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Loin du conte de Perrault, Noureev signe une version burlesque de Cendrillon, qu’il situe dans le Hollywood des années 1930. Ne se privant de rien, il s’amuse comme un fou, détourne les codes, les règles et surenchérit dans le pastiche livrant un ballet exubérant à outrance auquel la grâce et la virtuosité de Dorothée Gilbert et Hugo Marchand donnent son souffle onirique.
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Brun, cheveux courts, physique sec, longiligne, regard qui frise, Julien Benhamou est l’œil des ballets de l’Opéra de Paris. Fort de son expérience, de son rapport privilégié avec ces artistes, il vient de publier aux Éditions Incarnatio, un livre, La poésie du mouvement, regroupant photographies déjà parues et œuvres inédites.
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Pas de deux, danses de groupe, pièces chorales ou intimistes, le ballet de Lorraine s’offre pour son ouverture de saison, un panaché complet d’enchaînements où l’exigence de la danse classique côtoie le lâcher-prise du contemporain. Entremêlant les styles de quatre chorégraphes d’horizons différents, le triptyque Plus Plus déroute quelque peu mais souligne la virtuosité d’une troupe d’excellence.
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Cent ans, le bel âge. Pour célébrer la naissance du chorégraphe américain, Jerome Robbins mort en 1988, le Ballet de l’Opéra de Paris lui rend un vibrant hommage en donnant quatre pièces chorégraphiques emblématiques de son écriture à la grammaire classique, mais qui se démarque par son ton vif, pétillant et son style libre de toute contrainte. Magique !
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Pas de deux, danses de groupe, le chorégraphe israélien s’amuse à détourner les codes du ballet, tout en questionnant l’art de la chorégraphie, le sens de l’esthétisme. Brisant le quatrième mur et compilant habilement plus de vingt ans de création, Monsieur « Gaga » offre, à la jeune garde du Ballet de l’Opéra de Paris, une savoureuse et délirante partition. Euphorisant !
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Danse, cirque, marionnettes, Taïwan exporte, depuis 12 ans, à Avignon, ses arts vivants entre tradition et modernisme. Cette année, les quatre compagnies sélectionnées ont comme particularité d’avoir été créées par des femmes. Quelles en soient les gardiennes, les chorégraphes ou les cheffes de file, elles ont su insuffler à leur troupe une grâce et une force créatrice, qui ensorcèle.
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Ici, la couleur n’a pas droit de cité. Uniquement, des costumes noirs et des murs blancs viennent s’harmoniser avec le magnifique ramage du corbeau pie, Gus, muse et héros de cette étonnante et gauche complainte. Mixant les styles allant du cirque à la pantomime en passant par le burlesque, « Là » de Baro d’Evel invite à un voyage onirique, nostalgique, hommage aérien au film de Chaplin.
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Corps fluet, gestuelle aérienne, exécutée avec une précision chirurgicale, Shantala Shivalingappa invite avec une grâce infinie à remonter le fil de son histoire singulière autant que plurielle. Réécrit par les talents de poète d’Aurélien Bory, le récit de cette vie, entre tradition et danse contemporaine, envoûte les sens et entraîne les spectateurs dans une balade aux confins du réel. Magique !
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Le corps se tord et ploie sous la fatigue, l’usure du temps et la violence xénophobe des sociétés modernes. Pour son ultime solo, comme il le laisse entendre, Akram Khan invite à un voyage à travers les époques et l’espace, plonge dans l’histoire de l’Inde, du monde et livre une danse transcendantale, puissante et terrienne qui flirte en permanence avec la mort, la haine et la perte. Troublant !